Le saule pleureur
Saule, de tes branches, les larmes perlent,
A l'aube, la rosée est un écrin de diamant,
Et pour tes bras graciles, un vêtement seyant,
Face aux caprices du temps, tu t'inclines,
Au cœur de l'été torride, tu donnes ton ombre câline,
Tu restes le refuge de mes dessins à l'encre de Chine,
Vers la terre retombe ta chevelure de pluie,
De ma fenêtre, tu es le pleureur attitré,
Et même le témoin discret de mes larmes de pluie...
Zoé Vian - A fleur de mots...