Il admire les huiles rutilantes de lumière, débordantes de sensualité. Les couleurs impétueuses, épaisses et gourmandes, donnent à Thor l’envie de toucher, de goûter presque. Il enlève un gant, approche un index prudent pour caresser, ici, le bleu d’une nuit tourmentée, là, le rose d’un pétale qui semble vouloir se décrocher pour flotter jusqu’au sol et, un peu plus loin, le rouge orangé d’une lune d’automne sur les blés gras et barbus d’un champ immense.