Ce désir, cet affreux désir irrassasiable que l’on porte en soi comme une plaie secrète, contre tout espoir, contre toute attente… désir d’une joie, enfin, qui n’aurait pas cet arrière-goût âcre, d’un bonheur que l’on tiendrait solidement entre ses doigts, d’un amour exactement partagé, au-delà de tout mal, et de toute inquiétude… Ce désir qui, soudain, vous met des larmes dans le cœur, et le regret corrosif de ne pouvoir ressaisir le temps qui passe, afin de tout recommencer encore une fois !… et, cette fois, l’on saurait mieux…