Les responsables qui continuent de se fier à la croissance sont rendus aveugles aux deux dimensions les plus essentielles de l’existence : la santé du corps et de l’esprit et la vitalité de la biosphère (qui conditionne la possibilité de poursuivre l’aventure humaine sur la planète). Ils et elles négligent les questions d’égalité, de répartition et de redistribution, confondant la croissance avec le progrès social. Ils et elles dégradent les écosystèmes pour des gains économiques de court terme, nuisant au bien-être humain tout en croyant l’améliorer. La politique économique finit par divorcer des connaissances scientifiques et, plus grave encore, des aspirations des citoyens.