Pourquoi les êtres, vers lesquels vous a poussé la fatalité, se révèlent bientôt néfastes ? On veut s'en éloigner, ils reviennent, vous reprennent, malgré vous ! Pourtant, quand, seule, on met son âme à nu, on s'étonne de ne pas leur en vouloir... Et l'on regrettera jusqu'à la mort de n'avoir pas pu les aimer comme on eût voulu aimer...
J’ai toujours pensé que c’est une sorte de sadisme hypocrite qui pousse les gens à s’occuper ainsi de sujets scabreux : ne faut-il pas déjà penser au mal, le connaître, même, pour s’en inquiéter avec une telle insistance ? Le fait d’en parler tient peut-être lieu de sensations à ceux qui doivent se contenter des seules voluptés de l’imagination ! Dans cette atmosphère de pudeur exagérée, la création de Claudine [à l'école] fit l’effet d’une fusée pétaradante ; sans doute y avait-il des natures en mal de langueur, car les réactions furent nombreuses, et rudes !