L’écho
(pour Albert Ayguesparse)
Le ciel est sans nuages
qui partage à voix égale
la nuit et le jour
J’y sais l’alphabet du corps
Pas une lettre ne manque
qui lentement se dévoile
ô sombre prophétie
dans une fulgurance bleue
Je vais dans la poussière d’été
qu’étoile un infini soleil
Et mon amour multiplié
se fige là dans un dernier sommeil
(d’après Paul Delvaux)