Éric d` Antimo

Quelques sportifs ralentis courent sur place. Leurs membres lents et précis frôlent l'air avec la lenteur d'une guerre morte. Et toujours, cette course lente des ballons. Évaporés.

On a du ciel jusque par-dessus la tête. De la mer douce et salée plein les yeux et les narines. Rassasiées.

Ce soir, ceux qui s'endormiront frissonneront encore de la morsure du soleil.

Le jour s'enduit de nuit. Et sa peau qui s'assombrit n'est rien de plus qu'une autre fabuleuse promesse de massages infinis.