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3.83/5 (sur 6 notes)

Nationalité : Pays-Bas
Né(e) à : Harderwijk , le 30 mai 1964
Biographie :

Oscar Van den Boogaard est un écrivain néerlandais, né en 1964. Il a grandi au Surinam et en Hollande. Il a étudié le droit et la Littérature à Montpellier, Amsterdam et Bruxelles. Après avoir travaillé pendant trois mois en tant qu'avocat, il a commencé à écrire à plein temps.
Oscar van den Boogaard a été salué comme la voix néerlandophone la plus importante de sa génération, par le journal De Standaard.

Livres:

* Février 2003 : Mort de l'amour.
* Octobre 2004 : Pollen.
* Janvier 2008 : La Plage verticale.


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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Me voici, moi, ta petite princesse, Juliette la première, avale-moi, soyons ensemble un chapeau, mais toi pas un serpent boa et moi pas un éléphant, toi pas un magasin de porcelaine et moi pas un éléphant, toi pas une mouche et moi pas un éléphant, moi simplement à l'intérieur de toi, ensemble un chapeau d'amour, à pois blancs, un champignon, un palais-champignon.
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Julia fut forcée de faire une énième déclaration, ils ne pouvaient apparemment pas vivre sans déclaration, ça faisait des mois qu'ils avaient du attendre une déclaration, la déclaration les tranquilliserait, mais Julia ne déclara rien, elle n'en avait pas envie, c'était inutile de l'y contraindre, par la force ou par la douceur, même sous hypnose, elle ne parlerait pas, elle avait mis ses pensées sous clef, les avait enfermées à double tour, avait oublié le code secret, non, cessez de poser des questions, elle était là, non ? Que lui voulez-vous encore, ingrates créatures, est-ce parce que vos vies à vous sont soi-disant si transparentes que la sienne devait soudain être translucide, pour vous permettre d'en scruter chaque détail de vos yeux impudiques, d'ouvrir de vos doigts rances chaque tiroir de son secrétaire, de souiller chaque lettre, chaque note, d'examiner tous ses souvenirs à la lumière ?
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Brenda pensait : une femme qui a perdu des parents est une orpheline, une femme qui a perdu son mari sappelle une veuve, comment s'appelle une femme qui a perdu un enfant, il n'y a pas de mots pour le dire, alors qu'il faudrait justement un mot pour la perte d'un enfant, un mot qui honore la douleur, qui soit digne du chagrin.
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Les pensées qu'on doit garder pour soi parce qu'on ne peut pas penser des choses pareilles, Emile pouvait les partager avec Odette. Ils parlaient ensemble une langue interdite. Un langage codé.Un complot contre le monde. Il pouvaient jouer au Scrabble pendant des heures et inventer des mots qui n'existaient pas. On aurait pu appeler ça de l'amour mais Oda n'aimait pas ce mot. Elle prétendait que l'amour avait été inventé par des gens qui avaient besoin d'un mot pour le dire. Par Oda et Paul par exemple, Oda et Emile étaient différents. Ils avaient déjà dépassé l'amour. Ils ne formaient qu'un. L'amour ne pouvait s'infiltrer entre eux. L'amour ne pouvait pas les séparer. Mais ils furent séparés. Pas par l'amour mais par la mort. Pas leur propre mort mais la mort de l'enfant. Les mots qui n' existaient pas ne leur furent d'aucun secours.
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Perdre ses parents est tragique, perdre son amant insupportable, perdre son enfant est la pire des choses. La hiérarchie du chagrin.
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La bonne humeur d'Ode est un piège. Paul marche dedans, les yeux grands ouverts. Elle l' attire à elle pour ensuite lui claquer la porte au nez. Pourquoi est-il si crédule ? Parce qu'il l'aime, ne veut rien d'autre que l'aimer, il veut l'aimer depuis qu'ils sont ensemble, sans réserve, sans honte, totalement.
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C'est à cause de l'enfant que nous nous attachons au monde, a un jour entendu Oda à la radio. Elle avait trouvé cette idée très juste. Après la naissance de Vera, elle n'éprouvait plus le besoin de punir le monde pour tout ce qu'elle n'était pas. Le monde était désormais le monde de son enfant.
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Tu dois essayer toutes les combinaisons jusqu'à trouver la bonne, mélanger les possibilités jusqu'à ce qu'elles tombent toutes à la bonne place, la place où les choses sont justes, la place qui est la tienne, où tu te sens chez toi.
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