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3.6/5 (sur 15 notes)

Nationalité : Bangladesh
Né(e) à : Shakpura (Bangladesh) , le 27/08/1931
Mort(e) à : New York , le 11/10/2007
Biographie :

Sri Chinmoy, né Chinmoy Kumar Ghose (27 août 1931 à - 11 octobre 2007 à New York (États-Unis)), était un leader spirituel indien qui a enseigné la méditation en Occident après s'être installé à New York en 1964. Auteur, artiste, poète et musicien prolifique, il aurait écrit environ 1 500 livres, 115 000 poèmes, 20 000 chants, créé 150 000 peintures et donné environ 800 concerts pour la paix dans le monde. La spiritualité qu’il a enseignée et commentée dans ses nombreux ouvrages est de tradition hindouiste, et typique de ce qu’on appelle la voie Bhakti, un chemin spirituel d’amour et de dévotion à Dieu, pratiqué dans la prière et la méditation.

Il a également préconisé le sport et l’athlétisme, et notamment la course à pied, la natation et l'haltérophilie. Il a fondé un club de course, le Sri Chinmoy Marathon Team, qui organise de nombreuses courses, y compris des ultras-marathons et triathlons. Il a lui-même été un coureur actif jusqu'à une blessure au genou où il s'est mis à l'haltérophilie.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Sri Chinmoy
La paix mondiale ne pourra être atteinte, révélée, offerte et manifestée sur terre, que lorsqu’en chaque homme, le pouvoir de l’amour aura remplacé l’amour du pouvoir.
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Il était une fois un petit garçon particulièrement doué du nom de Rabindrath Tagore. Le gamin était également très beau et très intelligent. Son père, riche et respecté, possédait de vastes terres et de nombreux domestiques. Rabindrath passait la majeure partie de son temps avec ces derniers. Il était le plus jeune de la famille et les serviteurs l’adoraient.

Un jour, il interpréta une chanson qu’il avait composée. Les paroles exprimaient l’idée suivante : « L’œil ne peut pas Te voir bien que Tu sois à l’intérieur du cœur. » Le garçon chantait avec beaucoup d’émotion et la mélodie était envoûtante.
Son père entendit son fils et en fut très ému. Il pria ses domestiques de lui amener le gamin.
- Peux-tu me chanter ce morceau encore une fois ? demanda-t-il à l’enfant.

Le petit garçon n’avait pas souvent l’occasion de voir son père, car celui-ci était toujours très occupé. Alors, même s’il était très honoré que son paternel l’ait fait venir, il avait peur de lui.
- Je suis ton père, lui dit l’homme. Ne sois pas timide. Chante pour moi, mon enfant. Le garçon s’exécuta. Le père fut si bouleversé qu’il entra en transe. Lorsqu’il en sortit, il se rendit dans son bureau et fit en chèque de cinq cent roupies à l’ordre de son fils. A cette époque, cela représentait une grosse sommes pour un enfant.
- Autrefois, les empereurs mongols rendaient hommage aux gens doués en leur offrant des cadeaux, le père expliqu’a-t-il à son fils en lui remettant le chèque. Les empereurs mongols n’existent plu, mais ton talent est si remarquable que tu mérites le même hommage. Le fils était très heureux et des plus ravis. Il couru montrer son chèque aux domestiques, qui le soulevèrent dans les airs. Ils étaient si fiers que leur petit héros soit devenu un si grand interprète.

Plus tard, Tagore devint le plus grand poète de l’Inde et gagna le prix Nobel. Il composa environ mille huit cents chansons, dont de nombreuses sont interprétées dans tout le pays, notamment l’hymne national indien Jana Gana. Rabindrath Tagor fut véritablement un génie créatif qui excellait dans tous les domaines artistiques. Vers la fin de sa vie, il se mit même à peindre. A titre de poète, de chanteur et de scénariste, il gagna l’amour et le respect de tous non seulement en Inde, mais aussi partout dans le monde.

Il demeure à l’avant-garde des poètes pour ses musiques, ses chansons et ses textes. Tagore restera éternellement unique. En 1961, le jour de son anniversaire, le monde entier a commémoré son centenaire.
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Il était une fois un homme très riche, extrêmement cruel et avare. Sa femme était d’une grande bonté, affectueuse et empathique. Personne n’aimait le mari, mais tout le monde estimait l’épouse. « Dieu m’a donné ce méchant mari, mais que faire d’autre que de l’aimer puisque tout le monde le déteste ? » pensait la femme. Elle était bonne pour lui et le servait jour et nuit.

Le couple vit la famine déferler sur la région où il habitait et de nombreux villageois vinrent lui demander de l’aide. L’épouse donna de l’argent à chacun et prodigua affection et sympathie. Le mari, en dépit de son avarice, ne s’offusqua pas de cette générosité. « Tant que ce n’est pas moi qui donne, je n’ai rien à dire », pensait-il.
La femme aimait bien faire la charité.
- Nous ne faisons qu’emprunter cet argent, lui disaient les gens. Nous vous le rembourserons.
- Non, nous vous le rendrons quand la famine sera finie, s’objectaient les villageois.
- Si vous souhaitez absolument me remettre la somme, vous le ferez le jour où mon mari mourra, répliquait-elle.
Certains furent choqués. D’autres pensèrent qu’elle parlait ainsi parce que le jour où son conjoint mourrait, les funérailles lui couteraient cher.
Un jour, la mère tint ces propos étranges en présence de l’un de ses fils. Jusque-là, le garçon chérissait ses deux parents, mais il fut choqué d’entendre de telles paroles sortir de la bouche de sa mère. il alla trouver son père.
- Mère a demandé aux gens de la rembourser après ta mort, lui confia-t-il.
- Comment peut-elle dire une telle chose ? s’étonna le père. Elle donne toujours de l’argent sans compter ; pourquoi demanderait-elle aux villageois de le lui rendre et pourquoi après ma mort ?
– Le mari alla trouver sa femme.
– Pourquoi as-tu demandé aux gens de te rembourser après mon décès ? s’enquit-il.
Tu ne comprends pas, répondit-elle. Vois-tu, les gens ne t’aiment pas. En fait, ils te détestent. Tout le monde souhaite que tu meures, mais plusieurs ont reçu beaucoup d’argent et, par nature, les gens ne veulent pas rembourser ce qu’on leur donne. A partir de maintenant, plutôt que de souhaiter ta mort, ils vont prier pour que tu restes en vie afin de ne pas devoir me rembourser. j’espère que tu vas vivre longtemps, très longtemps, bon et gentil. Je t’avoue que j’ai joué un tour aux villageois. Ainsi, ils prieront tous les jours pour toi. Peu importe l’argent ! je veux que tu demeures longtemps à mes côtés.
Le mari fut extrêmement touché par la sagesse et l’amour de sa femme, et il s’engagea à avoir plus de compassion pour les autres.
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Il fut une époque où les brigands tourmentaient le peuple du Bengale. Ils informaient les habitants de certaines maisons qu’ils allaient les vandaliser, ce qu’ils faisaient effectivement. Ils brutalisaient les femmes, torturaient les servantes, volaient tout l’argent possible et causaient de gros dégâts. En conséquence, bien des gens riches quittaient la ville alors que ceux qui ne le pouvaient pas vivaient dans une angoisse permanente.
Un jour, les brigands informèrent une famille en particulier qu’ils allaient bientôt la vandaliser. Les servantes avaient terriblement peur. certaines d’entre elles décidèrent de quitter la maison tandis que les autres ne savaient que faire. Finalement, elles se mirent d’accord pour partir et laisser les brigands prendre tout ce qu’ils voulaient. Au moment où elles allaient sortir, un jeune garçon de la famille, âgé de seulement douze ans, s’adressa à elles.
- Non ! Je ne partirai pas, leur dit-il. Allez-vous-en si vous voulez. Les brigands ne voleront rien. Je peux vous le garantir.
Son oncle fut profondément surpris d’entendre ces paroles.
- Ah, je vois ! s’exclama-t-il. Tu veux jouer au héros ! Si tu restes, ils te tueront !
- Ils ne le feront pas, de répondre le garçon. Mais partez. J’ai quelques amis spécialistes en arts martiaux qui vont combattre les brigands.
- Ne sois pas stupide, le réprimanda l’homme.
- Mon oncle, implora le neveu. Donnez-moi une chance. Je ne serai pas blessé et je vous assure que rien ne sera volé.
- D’accord, mon enfant. Fais comme tu le souhaites, se résigna à dire l’oncle.
Alors, le garçon alla chercher ses amis qui connaissaient l’art de l’autodéfense ainsi que la façon d’attaquer les gens avec des bâtons.
Lorsque les brigands arrivèrent, ils y eut une grosse bataille. Plusieurs personnes furent gravement blessées, mais aucune ne trouva la mort. A la fin, les malfaiteurs furent défaits, grâce à l’incroyable force intérieure que possédait le jeune garçon.
Plus tard, le courageux petit homme devint l’empereur du Bengale : Bankin Chandra Chatterji. Son remarquable courage, sa ferveur patriotique, son sens visionnaire et l’immense inspiration qu’il suscitait ont éveillé le grand sous-continent indien.
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En chacun de nous existent de magnifiques jardins. Ce sont les jardins de l'âme. Chacune des fleurs qui s'y trouvent exhale un parfum qui nous permet de découvrir l'authentique beauté et l'infinie liberté de notre moi profond
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Sri Chinmoy
Méditer, c'est aller au fond de l'océan, où tout n'est que calme et tranquillité. Une multitude de vagues a beau agiter la surface de l'océan, ses profondeurs n'en sont pas affectées pour autant, elles demeurent dans le silence.
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Vouloir pratiquer la méditation pour échapper au monde et oublier ses souffrances est un leurre. Celui qui choisit la vie spirituelle en réaction à une frustration ou à une insatisfaction risque fort de s’en détourner un jour. Il a beau éprouver aujourd’hui mécontentement et déception, il continue néanmoins à espérer qu’un jour le monde le comblera. C’est lorsqu’enfin on prend conscience de l’insatisfaction engendrée par la vie de désirs que l’on éprouve le besoin de se tourner vers la vie intérieure. Ainsi naît l’aspiration.
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L’IMMORTALITÉ

Je sens dans tous mes membres
Sa Grâce infinie ;
En mon cœur resplendit
La Vérité de la vie.
Mon âme gravit à présent
Les secrètes hauteurs de Dieu ;
Le chagrin, les sombres angoisses, la mort,
Sont hors de ma vue.

Ni jours, ni nuits mortels
Ne sauraient ébranler mon calme ;
Une Lumière, là-haut,
Nourrit mon âme secrète.
Au fond de moi,
Bannis sont les doutes et la douleur ;
Mes yeux de lumière aperçoivent mon But chéri.

Bien que de ce monde,
Je suis au-dessus de son malheur ;
Je vis dans un océan de libération suprême.
Mon mental est au cœur
Des pensées incommensurables de l’Être.
Le firmament étoilé
Berce la paix de mon Esprit.

Dans le temps qui s’enfuit,
Mes jours sont éternels ;
Je joue sur Sa Flûte une rhapsodie.
Plus rien ne me semble impossible ;
Dans la chaîne des naissances
Resplendit à présent l’Immortalité.
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C’est pourquoi je mets toujours les disciples en garde. Une vie de combat n’indique pas une vie de progrès. De nombreuses forces et de nombreux obstacles vous entourent, qui sont inopportuns et mal venus. Alors ne faites pas venir en avant vos propres forces négatives qui prennent la forme d’un combat. Non, non, c’est la mauvaise manière. N’ajoutez pas davantage de forces obscures et ne vous créez pas davantage de problèmes. Non, non, soyez simplement comme des enfants. Soyez spontanés, soyez heureux. Pour obtenir un sourire de ses parents, un enfant ne crée pas de problèmes. Il fait tout spontanément et ses actions spontanées rendent ses parents heureux. Le Créateur et la création se comportent de la même façon. Lorsque la création offre un sourire au Créateur, le Créateur est aussitôt nourri. Il ressent qu’Il a tout reçu.
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La spiritualité ne renie pas la vie extérieure. La vie extérieure devrait être la manifestation de notre vie divine intérieure.

Mon âme est responsable de mes actes rayonnants.
Mon cœur est responsable de mes sentiments édifiants.
Mon mental est responsable de mes pensées transformatrices.
Mon vital est responsable du flot de mon énergie.
Mon corps est responsable de ma vie d’efforts.
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