Ces hommes étaient prisonniers pour leurs idées, ils avaient défendu leurs croyances au mépris de leur liberté. Ils s’étaient refusés à suivre l’exemple de ceux qui, se reniant par lâcheté ou par intérêt, sont passés dans le camp de ceux qu’ils combattaient la veille. (page 213)
L’exemple des fusillés de Châteaubriant, de leur fière et courageuse attitude devant la mort, est rappelé à ceux qui, honnêtes, ont cependant un moment de défaillance ; il suffit le plus souvent à surmonter une passagère faiblesse. (page 166)
La résistance était commencée. Pour tenter de la briser, il fallait des prisons, des camps. Celui de Châteaubriant allait très bientôt entrer dans l’histoire. (page 23)