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3.67/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Ventadour , 1125
Mort(e) le : après 1155
Biographie :

Troubadour français, de très humble origine, fils d'un serf employé dans la boulangerie du château de Ventadour, en Limousin. C'est sans doute au contact des seigneurs de Ventadour, qui étaient eux-mêmes poètes, qu'il se forma au "beau langage".
Lorsqu'Aliénor d'Aquitaine se fut remariée avec Henri Plantagenêt, qui devint roi d'Angleterre, il vécut auprès d'elle, puis auprès de la vicomtesse Ermengarde de Toulouse, enfin à la cour de Raymond V, comte de Toulouse. A la mort de ce dernier, en 1194, Bernard de Ventadour se retira dans l'abbaye cistercienne de Dalon.
On a de lui environ 45 chansons, parmi les plus belles de la poésie de langue d'oc, celles aussi qui expriment le mieux cette forme délicate de sentiment qu'est l'amour courtois.

Source : Plaisir de Lire. Moyen-Age
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Bernard de VENTADOUR – Une Vie, une Œuvre (Émission de radio, France Culture, 1991) Émission "Une Vie, une Œuvre », par Luc de Goustine diffusée le 12 septembre 1991 sur France Culture. Invités : Miquela Stenta, Valentine Duby, J. Champeval et l'ensemble de musique ancienne Kalendarium.


Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Bernard de Ventadour
J'ai tant d'amour au cœur,
De joie et de douceur,
Que frimas est une fleur,
Et neige, verdure.
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Bernard de Ventadour
L'HIVER M'EST FLEUR

J'ai une telle joie au coeur,
elle me dénature tout.

Fleur blanche, incarnat ou pâle,
me semble froidure.

Avec vent et pluie m'appelle l'aventure,
et s'élève mon chant,
et s'accroît mon mérite.

J'ai tant d'amour au coeur,
de joie et de douceur,
que l'hiver m'est fleur,
la neige, verdure.
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La chanson de l’alouette

Quand vois l'alouette mouvoir
De joie ses ailes face au soleil,
Que s'oublie et se laisse choir
Par la douceur qu'au cœur lui va,
Las ! si grand envie me vient
De tous ceux dont je vois la joie,
Et c'est merveille qu'à l'instant
Le cœur de désir ne me fonde.

Hélas ! tant en croyais savoir
En amour, et si peu en sais.
Car j'aime sans y rien pouvoir
Celle dont jamais rien n'aurai.
Elle a tout mon cœur, et m'a tout,
Et moi-même, et le monde entier,
Et ces vols ne m'ont rien laissé
Que désir et cœur assoiffé

Or ne sais plus me gouverner
Et ne puis plus m'appartenir
Car ne me laisse en ses yeux voir
En ce miroir qui tant me plaît.
Miroir, pour m'être miré en toi,
Suis mort à force de soupirs,
Et perdu comme perdu s'est
Le beau
Narcisse en la fontaine.

Des dames, je me désespère ;
Jamais plus ne m'y fierai.
Autant d'elles j'avais d'estime
Autant je les mépriserai.
Pas une ne vient me secourir
Près de celle qui me détruit,
De toutes, doute et veux médire,
Car bien sais que sont toutes ainsi.

Avec moi elle agit en femme
Ma dame, c'est ce que lui reproche,
Ne veut ce que vouloir devrait
Et ce qu'on lui défend, le fait
Tombé suis en maie merci
Car ai fait le fou sur le pont
Et si cela m'est advenu
C'est qu'ai voulu monter trop haut...

Et puisqu'auprès d'elle ne valent
Prière, merci ni droit que j'ai,
Puisque ne lui vient à plaisir
Que l'aime, plus ne le lui dirai,
Aussi je pars d'elle et d'amour ;
Ma mort elle veut, et je meurs,
Et m'en vais, car ne me retient,
Dolent, en exil, ne sais où.

Tristan, plus rien n'aurez de moi,
Je m'en vais, dolent, ne sais où ;
De chanter cesse et me retire,
De joie et d'amour me dérobe
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Bernard de Ventadour
Anc non agui de me poder
Ni no fui meus de l'or'en sai
Que-m laisset en sos olhs vezer
En un miralh que mout me plai.
Miralhs, pus me mirei en te,
M'an mort li sospir de preon
C'aissi-m perdei com perdet se
Lo bels Narcisus en la fon.


(Je n'eus plus sur moi nul pouvoir
Et ne m'appartins plus dès l'heure
Qu'elle me laissa en ses yeux
Voir un miroir qui fort me plaît !
Miroir, depuis qu'en toi me vis
Les soupirs profonds m'ont tué.
Oui, je suis perdu tout comme
Le beau Narcisse en la fontaine.)
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Bernard de Ventadour
Faites que votre corps farouche
Me soit si proche que je le touche.
Car si je meurs, dame charmante,
De ne jamais vous toucher nue,
Mon corps en aura souffrance
Et mon âme en sera dolente.
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