Tandis que tant d'auteurs et d'artistes dramatiques s'ensardinent autour des "Douarnenez" et des "Perros-Guirrec", se costument en marins jusqu'à l'arrivée des journaux de Paris, et puis transformés en automobilistes, font hurler leur sirène et fulgurer leurs phares, Mr Paul Ferrier transporte la Bretagne à Paris pour la sauver des parisiens ...
(Mr Régis Gignoux, à la veille de la première, écrivait pittoresquement ces quelques lignes dans le "Figaro")
Une salle dans la maison du patron Kerhostin.
Portes d'intérieur aux premier et deuxième plans à gauche, porte d'entrée au fond, et deux fenêtres à mi-hauteur sur la rue.
A ces fenêtres, des demi-rideaux à carreaux blancs et rouges.
Les volets au dehors sont praticables.
A gauche, grande cheminée où l'on voit une marmite sur un feu de bois et un fourneau de repassage vers la gauche ; près de la cheminée une grande table à repasser.
Dans l'oblique, à droite, un lit breton, un coffre bas sert de marchepied au lit sur toute sa longueur ; de petits rideaux de lit et une courtepointe de serge verte.
Entre la porte d'entrée et la fenêtre de gauche, un bahut.
Entre cette même porte et la fenêtre de droite, une vierge, un crucifix, un chapelet, et, devant, une veilleuse allumée.
Un vieux fauteuil, chaises et tabourets, deux bancs de bois, une vieille horloge à droite de la fenêtre de droite, près du lit.
Au lever de rideau, Yvonne, Huguette, Anne-Marie et Micheline vont et viennent, repassant du linge, des voiles, des bonnets bretons ...