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Nationalité : Espagne
Né(e) à : Gracia , le 29/05/1881
Mort(e) le : 02/01/1968
Biographie :

Luis Felipe-Vicente Jou i Senabre, dit Louis Jou, est un peintre, graveur et typographe espagnol, émigré en France.
Ses parents le placent vers huit ou dix ans, comme apprenti à l'importante imprimerie barcelonaise Torquato Tasso. Là, il rencontre le conseiller artistique de l'imprimerie, Conservateur de la Bibliothèque Arus, Eudald Canibel qui, séduit par sa voracité intellectuelle, le garde dans sa sphère d'érudit, lui donnant la possibilité de se familiariser avec les trésors de la bibliothèque : manuscrits, incunables, belles reliures et surtout, avec les riches calligraphies et typographies du monde hispanique.
A seize ans, il devient peintre en lettres et en 1906, il arrive à Paris, et survit grâce aux dessins qu'il vend à l'Assiette au Beurre, au Rire, à Panurge, etc.
En 1908, il rencontre François Bernouard, imprimeur-éditeur, et crée avec lui La Belle Édition. Il obtient des commandes dans la revue de luxe de Jean Cocteau «Schéhérazade»,où s'affirme son talent de typographe, de graveur et de compositeur de beaux textes.
Pendant cette période,il fréquente Dunoyer de Segonzac, Apollinaire, Van Dongen, Edgard Varèze, Raoul Dufy, Léon-Paul Fargue, Émile Bernard qui fera son portrait, puis Paul Iribe, t'Serstevens, Léo Larguier, Albert Marquet, Maurice Rostand, Jean Cocteau, Francis Carco.
Il commence son oeuvre de typographe original et d'artiste-graveur. Ses premiers travaux sont inspirés par Anatole France. En 1917, il rencontre André Suarès, avec qui il noue une amitié de toute la vie.
En 1921, il rapporte d'Espagne ses premières polices et en 1925, il installe son atelier au 13 de la rue du Vieux-Colombier. Là, il fabriquera sans relâche jusqu'en 1939 des livres splendides.
En 1940, découragé par les difficultés quotidiennes et les grands drames, il décide de s'installer aux Baux, où il restaure la maison acquise en 1921, le splendide hôtel Renaissance Jean de Brion. Il compose, seul dans son atelier, face à sa demeure, ses plus belles œuvres intitulées « Les livres de Louis Jou » : « Les 24 sonnets » de Louise Labbé, « Adolphe » de Benjamin Constant, « La Danse macabre », « Les Bucoliques baussenques », « Le Cantique des cantiques »..
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
L'église de Faido a une inscription charmante de naïveté. Elle est même répétée de chaque coté de la nef : Par respect pour la grandeur de Dieu, il est défendu de cracher par terre. En italien, bien entendu. La Suisse est un enfer pour les autos. N'ayant pas d'industrie automobile, ils s'en fichent carrément, les routes ne sont pas indiquées, et des pancartes seulement pour dire ce qu'il ne faut pas faire. Tout est défendu. Mais ce qui m'a le plus amusé, ce sont les chevaux, qui eux, ont un numéro, un gros placard en aluminium avec un chiffre, qu'on leur fourre sur le front. Il faut voir la tête qu'ils font avec ça, les pauvres !
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