Né(e) :
1866 Mort(e) à : Allenwiller , le
15/02/1956
Biographie :
Arrière-petit-fils du pasteur-musicien Gérold de Kolbsheim (l'auteur de la mélodie du cantique Jéhova), petit-fils du professeur Bruch, fils de l'auteur d'une importante monographie sur L'Histoire de la Faculté de Théologie et le Séminaire protestant de Strasbourg,
Théodore Gérold a d'abord été élève du Gymnase protestant et du Conservatoire de musique de sa ville natale, il se consacra à la théologie et poursuivit en même temps des études très poussées en lettres et en musicologie, où il suivit l'enseignement du grand médiéviste Jacobsthal. Après avoir terminé ses études universitaires, il consacra plusieurs années à la musique pratique. Il étudia à fond le chant chez J. Stockhausen, à Francfort, et la théorie musicale chez d'autres maîtres. Soliste régulier dans de nombreux concerts du Chœur de Saint-Guillaume, il acquit rapidement une autorité telle dans ce domaine au point que J. Stockausen le chargea de sa succession dans la direction de son école.
Il consacra encore deux années à des études à l'Université et au Conservatoire de Paris, se spécialisa dans les études romanes, et revint définitivement à la musicologie.
En 1910, il présenta pour le doctorat ès lettres de l'Université allemande de Strasbourg une thèse sur L'histoire de l'art du chant en France au XVIIe siècle.
De 1914 à 1918, il était Privatdocent de l'histoire de la musique à l'Université de Bâle.
En 1919, il fut nommé Directeur de l'Institut de musicologie de Strasbourg, d'abord comme chargé de cours, puis comme maître de conférence, ensuite comme professeur titulaire.
En 1921, il fit suivre sa thèse de doctorat allemand d'une thèse pour le doctorat ès lettres sur L'art du chant en France au XVIIème siècle et Le manuscrit de Bayeux. Dans la «Bibliotheca Romanica », de l'éditeur strasbourgeois Heitz, il avait publié des Chansons populaires des XVè et XVIe siècles, et les Psaumes de Clément Marot avec les mélodies. Il publia en 1928 Les plus anciennes mélodies de l'église protestante de Strasbourg et leurs auteurs, où, le premier, il utilisa les ressources de la collection Eugène-Wagner, aujourd'hui propriété des archives de la Ville de Strasbourg; et en 1936, un article sur Les drames liturgiques médiévaux en Catalogne.
L'année 1931 vit paraître sa thèse importante pour le doctorat en théologie sur Les Pères de l'Eglise et la musique, première monographie sur ce sujet. Ses connaissances du passé lointain de la musique et sa prédilection pour le Moyen Age trouvèrent leur conden
+ Voir plusSource : https://www.persee.fr/doc/rhpr_0035-2403_1956_num_36_2_3458
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