Nationalité : Chine
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Biographie :
Penseur chinois confucianiste, originaire du royaume de Zhao et ayant vécu tout à la fin de la période des Royaumes combattants, au iiie siècle av. J.-C.
Membre de l'Académie Jixia, grand foyer culturel et point de ralliement des grands penseurs de l'époque, puis haut magistrat du royaume méridional de Chu, Xun Zi élabore une pensée réaliste, tournée vers l'action et « rationaliste ». Il la défend vigoureusement, face aux écoles de pensées concurrentes, dans un livre du même nom, le Xunzi (荀子), divisé en 32 chapitres portant chacun sur un thème précis, et qui fut le premier écrit chinois à proposer un discours construit et argumenté. Il eut notamment pour élèves les penseurs légistes Han Fei et Li Si.
Penseur chinois confucianiste, originaire du royaume de Zhao et ayant vécu tout à la fin de la période des Royaumes combattants, au iiie siècle av. J.-C.
Membre de l'Académie Jixia, grand foyer culturel et point de ralliement des grands penseurs de l'époque, puis haut magistrat du royaume méridional de Chu, Xun Zi élabore une pensée réaliste, tournée vers l'action et « rationaliste ». Il la défend vigoureusement, face aux écoles de pensées concurrentes, dans un livre du même nom, le Xunzi (荀子), divisé en 32 chapitres portant chacun sur un thème précis, et qui fut le premier écrit chinois à proposer un discours construit et argumenté. Il eut notamment pour élèves les penseurs légistes Han Fei et Li Si.
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Citations et extraits (8)
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Ce n'est pas parce que les hommes détestent le froid que le Ciel va tempérér l'hiver. Ce n'est pas parce que les hommes détestent les longues distances que la Terre va réduire son immensité. Le Ciel possède une voie constante. L'homme de bien possède une figure constante. L'homme de bien suit la voie de cette constance, tandis que l'homme de peu calcule en fonction des succès qu'il espère obtenir.
Il est plus avenant d'échanger avec quelqu'un de belles paroles que de lui donner un tissu de toile ou une belle soierie. De même, est-on plus meurtri par certains propos que par un coup de lance ou de pertuisane.
Lorsque les astres chutent ou que les arbres chantent, tous les gens du pays sont apeurés. Ils demandent pourquoi cela arrive. Je répondrais: "et pourquoi pas?"
Quoique ses économies s'entassent dans des coffres et des malles, quand il s'agit de se déplacer, il n'ose posséder un char et des coursiers. Pourquoi agit-il donc ainsi? Non point parce qu'il ne désire pas tout cela, mais parce qu'il voit plus loin en songeant aux conséquences, craignant de ne pouvoir continuer à jouir de ce train de vie. Dès lors, il modère ses dépenses et maîtrise ses désirs, récoltant et amassant, accumulant et thésaurisant, pour pouvoir continuer à en jouir. N'est ce pas une excellente option que de voir plus loin que le bout de son nez et de songer aux conséquences à venir pour soi-même?
Or, par leur talent et leur capacité naturelle, leur intelligence et leur compétence, l'homme et de bien et l'homme de peu sont un. En ce qu'ils aiment l'honneur et détestent le déshonneur, en ce qu'ils aiment ce qui leur profite et détestent ce qui leur nuit, l'homme de bien et l'homme de peu sont identiques. C'est assurément par la voie empruntée pour leur quête qu'ils diffèrent.
Honneur et Déshonneur
Honneur et Déshonneur
Qui agit peu, mais conformément au principe organisateur des choses, est très ordonné ; qui agit beaucoup, mais en générant du désordre, est très confus.
Veut - on s'épuiser dans la quête de l'inépuisable ou tenter d'atteindre les limites de l'illimité ?
Guider les hommes par le bien, cela s'appelle instruire.
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