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4/5 (sur 2 notes)

Nationalité : Roumanie
Né(e) le : 14/03/1919
Mort(e) à : Bucarest , le 02/09/2005
Biographie :

Alexandru Paleologu, est un écrivain, critique littéraire, diplomate et homme politique roumain.

Descendant d'une dynastie phanariote d'origine grecque (venue de Lesbos en Valachie au début du xviiie siècle), il fut le disciple d'un autre phanariote, Paul Zarifopol. Il signa plusieurs anthologies de Zarifopol telles Le Paradoxe du bon sens. Dans l'anthologie La Lettre et l'esprit ils publient ensemble des essais. Alexandru Paleologu publie ensuite Les Marches du monde ou la descente en soi de Mihail Sadoveanu qui est le seul décryptage ésotérique du roman de ce dernier : La Cognée.

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
– Dans son livre [Bucarest], [Paul] Morand récuse l'appellation de « Paris des Balkans » pour Bucarest ; vous pensez qu'il a raison ?
– La formule mérite d'être amendée, ne serait-ce que du fait que la Roumanie n'est pas un pays balkanique, mais un pays transdanubien. Si j'ai bonne mémoire, Morand reconnaît la forte influence française sur la société et sur l'aspect de la ville, mais il est surtout frappé, et c'est sur cela qu'il insiste, par un mode de vie un peu orientalisé. Il y a dans son livre un chapitre sur l'école des Moussafirs, c'est-à-dire des « visiteurs », dans lequel il présente les Bucarestois comme des vieux cercleux oisifs, qui se rendent visite les uns aux autres, se rencontrent le soir dans les restaurants, l'après-midi au cercle ou dans les cafés et qui ont l'air de n'avoir rien à faire. Mais il évoque aussi une certaine joie de vivre, une gaieté qui frappait tous les étrangers qui arrivaient et en a poussé plus d'un à rester aussi longtemps que possible, sinon définitivement.
(p. 73)
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C'est au théâtre que le réveil fut le plus marqué et la vie théâtrale connut alors sa période la plus brillante peut-être depuis le siècle dernier. Il y eut pendant quelques années une émulation très féconde entre les jeunes metteurs en scène audacieux, une effervescence qui fit du théâtre de Bucarest une école réputée qui recevait des visiteurs, qui était invitée pour des tournées à l'étranger, qui suscitait force chroniques et commentaires, en Roumanie et ailleurs. On donna, dès 1964, avec très grand succès, Rhinocéros. C'était la première présentation d'une pièce de Ionesco qui, sans être formellement frappé d'interdiction, était auparavant présenté comme un décadent antiréaliste, corrompu par l'esthétique occidentale. Barrault vint peu après, en 1965 je crois, présenté sa propre mis en scène à Bucarest. J'avais préféré la version roumaine parce qu'elle ne limitait pas le sens de cette rhinocérisation au nazisme, mais à tous les totalitarismes.
(p. 185)
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Clemenceau, dit-on, aurait eu cette phrase assassine : « Roumain ce n'est pas une nationalité, c'est une profession » c'est-à-dire, je suppose, une capacité particulière à tirer profit de sa condition, à jouer de l'exotisme et de l'adaptabilité.
(p. 13)
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La difficulté d'être roumain, c'est aussi ce complexe de la province, du pays de boue et de poussière, périphérique, perdu entre les steppes russes et les Carpates.
(p. 12)
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À la fin de « La Lettre perdue » qui est sa pièce la plus célèbre, [Ion Luca] Caragiale fait dire à son héros : «Tous nous aimons notre pays. Nous sommes tous des Roumains, plus ou moins honnêtes.» Le trait porte juste. L'honnêteté chez nous, pas plus que chez beaucoup d'autres peuples mais moins encore peut-être, n'est pas une qualité absolue. Il faut survivre. La vie a son charme. Le pire peut être évité pour peu qu'on soit capable de s'adapter.
(p. 12)
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Qu'il y ait parmi nous [les Roumains] des gens merveilleux n'empêche pas que souvent à notre nom soit attachée l'idée de roublardise, de fourberie, de non-fiabilité, que ce nom soit péjorativement connoté, qu'il évoque le trouble et l'ambiguïté.
(p. 13)
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La difficulté d'être roumain, c'est aussi une difficulté de croire en soir, c'est la crainte de ne pas détenir les vertus requises pour être une vraie nation, les capacités créatrices nécessaires.
(p. 11)
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Être roumain, être un Roumain, reste très souvent une situation, non pas totalement inavouable, mais pour le moins difficile à assumer.
(p. 9)
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Étiqueter c'est aussi exorciser.
(p. 11)
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