La consommation d'énergie par Parisien a été multipliée par six entre le début du XIXè siècle et la fin du XXè siècle. Cette augmentation de la consommation s'est accompagnée d'un éloignement progressif des sources d'approvisionnement énergétique par rapport à leur lieu de consommation finale. Une connexion entre les réseaux de transport et d'énergie s'est mise en place, reliant toutes les villes européennes, ôtant tout son sens à la notion d'aire d'influence dans le domaine de l'énergie. L'ensemble des villes de la planète consomme 78% de l'énergie mondiale et produit 60% des émissions de CO2, alors que ces villes ne couvrent qu'1% de la surface de la planète.
Bénéficiant de l'augmentation des échanges de marchandises et de personnes entre régions du monde, les espèces animales et végétales voyagent. Il existe pourtant une disparité entre espèces. La flore spontanée des villes est composée à 28% d'espèces dites exotiques alors que pour les oiseaux ce pourcentage n'atteint que 3%.
L'introduction de nouvelles plantes en ville peut être volontaire (58%) - ornement: création de "paysages", cultures, etc. ou fortuite (42%) en suivant le flux des personnes et des biens. L'Arbre aux papillons, originaire de Chine, a été introduit en France pour l'ornement dès 1895. Il est maintenant l'une des espèces pionnières caractéristiques des friches urbaines.
La Perruche à collier a été importée des forêts tropicales d'Afrique et d'Inde comme oiseau de compagnie. On la retrouve de plus en plus abondante dans les parcs et boisements d'Amsterdam, de Barcelone, de Bruxelles, d'Istanbul et de Paris.
Les espèces nomades sont devenues un sujet de débat majeur à partir du XIXè siècle avec par exemple la distinction opérée entre espèces "allogènes", "non-natives" ou "exotiques". Cette catégorisation des espèces suivant leur origine présuppose que la présence de certaines est légitime alors que la présence d'autres ne le serait pas. Cette séparation n'a pas de fondement biologique: elle repose sur un héritage culturel qui place l'homme en dehors des processus naturels. Tout déplacement ayant une origine humaine serait non naturel.
Les espèces nomades sont devenues un sujet de débat majeur à partir du XIXe siècle avec par exemple la distinction opérée entre espèces "indigènes" ou "natives", et espèces "allogènes", "non natives" ou "exotiques". Cette catégorisation des espèces suivant leur origine présuppose que la présence de certaines est légitime alors que la présence d'autres ne le serait pas. Cette séparation n'a pas de fondement biologique : elle repose sur un héritage culturel qui place l'homme en dehors des processus naturels. Tout déplacement ayant une origine humaine serait non naturel.