Lutte avec tes pensées impures avant qu'elles ne t'aient en leur pouvoir. Traite-les comme elles te traiteront, car, si tu les épargnes et qu'elles prennent racine et croissent, sache-le bien, ces pensées te subjugueront et te tueront. Prends garde, Disciple, ne permets pas à leur ombre même d'approcher. Car elle croîtra et, augmentant en grandeur et en puissance, cette chose des ténèbres absorbera ton être avant que tu aies pu te rendre compte de la présence du monstre infect et noir.
L'homme est un penseur, et c'est par ses pensées qu'il engendre les causes de ses peines et de ses félicités, car de ses pensées procèdent ses actes. Il est le centre d'où provient toute perturbation de l'harmonie universelle, et il faut que la perturbation fasse retour sur lui, afin de rétablir l'équilibre, car la Nature travaille sans cesse vers l'harmonie.
La Théosophie est cet océan de savoir qui s'étend d'un rivage à l'autre de l'évolution des êtres sensitifs: insondable dans ses profondeurs elle demande aux plus hauts esprits l'exercice de toute leur capacité, et pourtant elle est si peu profond au bord du rivage, qu'elle ne dépasse pas l'entendement d'un enfant. Bien qu'elle contienne le terme "Dieu," et puisse donc paraître à première vue n'embrasser que la religion, elle ne néglige point la science, car elle est la science des sciences, et en conséquence a été nommée la Religion-Sagesse. Embrassant à la fois ce qui est scientifique et ce qui est religieux, la Théosophie est une religion scientifique et une science religieuse.
Le vrai Théosophe doit s'efforcer de sentir son unité en rapport avec l'humanité entière. Le Théosophe devrait atteindre à la sagesse pour aider les autres effectivement, non aveuglément.
La charité comprend tous les enseignements théosophiques, elle est la synthèse de toutes les vertus.
L'idée théosophique de la charité veut dire de l'effort personnel en faveur d'autrui, de la miséricorde et de la bonté personnelles; de l'intérêt personnel pour le bien-être de ceux qui souffrent; de la sympathie, de la prévoyance et de l'assistance personnelles dans leurs peines et dans leurs misères.
Le premier des devoirs théosophiques, c'est de faire son devoir envers tous les hommes.
Tu peux en ce "jour" [en cette incarnation] créer tes chances pour ton " lendemain. " Dans le "Grand Voyage" [le cercle des renaissances], les causes semées à toute heure portent chacune sa moisson d'effets, car la Justice inflexible gouverne le monde. Emportant toutes choses dans sa puissante action, elle répartit entre les mortels sans jamais se tromper des vies soit de bonheur soit de malheur, progéniture karmique de toutes leurs pensées et de tous leurs actes antérieurs.
Aie de la patience, ô Candidat, comme celui qui ne craint aucun insuccès ni ne brigue aucun succès. Fixe le regard attentif de ton Âme sur l'étoile dont tu es le rayon, l'étoile étincelante qui brille dans les noires profondeurs de l'être toujours existant, dans les champs illimités de l'lnconnu.
Aie de la persévérance, comme celui qui dure à jamais. Tes ombres [tes personnalités] vivent et disparaissent; ce qui en toi vivra à jamais, ce qui en toi connaît, car c'est la connaissance, ne relève point de cette vie passagère: c'est l'Homme qui a été, qui est et qui sera, pour qui l'heure ne sonnera jamais.
La valeur pratique de la Théosophie, en ce qui concerne l'individu, dépend de son pouvoir d'assimiler les enseignements de la Théosophie et de les faire partie intégrante de son être.
La Compassion parle et dit: "Comment la Béatitude serait-elle possible tant que souffre tout ce qui vit? Veux-tu te sauver et entendre gémir le monde entier ?"
Pour atteindre au Nirvana il faut acquérir la Connaissance de Soi: Connaissance qui est fille des actes d'amour.