Novis met en paquet ses albums de croquis, j’en fais autant de mes carnets de voyage, et nous les chargeons sur notre dos. Nous adressons nos adieux au monde civilisé. J’enfouis au pied d’un arbre une note portant la date et l’heure de notre mise en route. Chacun avancera sans se préoccuper de ceux qui tomberont à la peine ; à l’endroit où l’abandonneront ses forces, il grattera de son couteau l’écorce d’un arbre pour y tailler ses initiales, si possible !