La police qui avait été chargée de L’arrêter revint les mains vides auprès des princes des prêtres et des pharisiens. Les personnages officiels demandèrent alors :
« Pourquoi ne L’avez-vous pas amené ? » Les satellites répondirent : « Jamais homme n’a parlé comme cet Homme. » Les pharisiens leur répliquèrent « Est-ce que vous avez été séduits, vous aussi ? Est-il quelqu’un parmi les chefs ou les pharisiens, qui ait cru en Lui ? Mais cette foule qui ne connaît pas la Loi, ce sont des maudits. » Jean 7,46-49
Les personnages officiels du Temple méprisaient le peuple et ils présumaient que les personnes vulgaires n’avaient pas de piété. Le fait même que les gens de la police aient donné l’impression d’être dominés par Jésus et d’aller d’eux-mêmes à Ses sources de bénédiction indiquait l’ascendant qu’Il avait sur les hommes de bonne volonté. La vocation de policier fut sanctifiée le jour où des officiers de police refusèrent d’arrêter le Sauveur.
[…] Les officiers du Temple ne furent cependant pas vaincus par les arguments d’un homme plaidant pour sa propre vie, mais par un des discours ordinaires de Jésus qui ne leur était pas du tout destiné. Les policiers étaient bien armés tandis que le divin Prédicateur n’avait aucune arme, et cependant ils ne purent pas L’arrêter. Les autorités civiles n’emploient pas toujours les hommes les plus intelligents et les plus fins pour accomplir les besognes de police, mais pourtant ceux qui furent envoyés contre Lui furent touchés par l’éloquence du Christ et prouvèrent d’autant plus qu’ils étaient intelligents. Dans leur colère, les pharisiens avaient dit aux policiers que les gens éclairés ne croyaient pas en Jésus. Du moment qu’aucun pharisien ne croyait en Lui et n’avait été impressionné par son message, les policiers ne pouvaient avoir aucune raison d’être touchés comme ils l’étaient.
Le rêve d’améliorations sociales, indépendamment de toute régénération spirituelle, a été la tentation à laquelle beaucoup d’hommes importants ont complètement succombé au cours de l’histoire.
Sur la montagne de la tentation, Satan avait essayé d’inciter Jésus à faire une carrière politique, mais en vain. C’était la politique qui devait servir le plan divin et non l’inverse.
Ce n’est pas un signe de grandeur que de toujours revendiquer ses droits ; c’en est souvent un de supporter une injustice.