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The Life That I Have



Pour mon 1111ième billet sur Babelio, j’ai relu la biographie de la grande et belle résistante française, Violette Szabo, par Susan Ottaway, qui est fascinée par les héroïnes de guerre.



Violette Bushell et née le 26 juin 1921 à Levallois-Perret sur la rive droite de la Seine, de père britannique, Charles George Bushell, chauffeur de taxi, et de mère française, Reine Leroy, originaire de Quevauvillers près d’Amiens.

Elle a épousé Étienne Michel Szabo, né à Marseille le 4 mars 1910, le 21 août 1940 à Aldershot, 66 kilomètres sud-ouest de Londres. Son mari est mort au combat à Bir-Hakeim en Égypte, lors de la seconde bataille d’El Alamein, en octobre 1942, à l’âge de 32 ans.

Le couple a eu une fille, Tania Désirée Szabo, née le 8 juin 1942 à Londres et qui a aussi écrit une biographie de sa mère "The Missions of SOE Agent Violette Szabo".

J’ai lu ce livre émouvant de 2018, mais pour des raisons factuelles j’ai préféré celui de Susan Ottaway de 2002 pour commenter ici.



Violette est d’abord allée à l’école communale de Noyelles-sur-Mer et, après le déménagement de ses parents à Londres, à l’école secondaire de Brixton.



Très tôt, la jeune fille de 19 ans s’est portée volontaire pour l’ATS (Auxiliary Territorial Service) et la FANY (First Aid Nursing Yeomanry). Le 10 juillet 1943, elle a été recrutée par le fameux et légendaire SOE (Special Operations Executive ou Direction des opérations spéciales) Section F (France). Elle venait d’avoir 22 ans.



Du 5 au 30 avril 1944, Violette Szabo a exécuté sa première mission en France. Comme courrier elle s’est efforcé de restituer le groupe de résistance de Rouen, qui avait été démantelé par les Boches et qui était vital en vue du Débarquement. Elle a également communiqué à Londres plein d’informations fort utiles sur l’avance des troupes allemandes et la fabrication de matériel de guerre.



En juin 1944, peu après le Débarquement en Normandie, sa deuxième mission en France lui sera fatale. Envoyée pour établir la coordination des maquis locaux en vue du sabotage des lignes de communication allemandes, elle tombe le 10 juin dans une embuscade allemande à Salon-la-Tour en Corrèze.



Ramenée à Paris au quartier général de la Gestapo, Violette sera longuement et brutalement interrogée mais réussira à ne livrer aucune information importante.

Le 8 août suivant, elle est transférée au camp de Ravensbrück, où elle sera tuée par un coup de revolver dans la nuque et tout de suite incinéré au four crématoire, le 5 février 1945. Elle n’avait même pas 24 ans.



Je me suis limité aux faits principaux de l’existence brève de cette héroïne de guerre, comme base schématique pour des lectures complémentaires et pour mieux apprécier le récit incroyable mais bien documenté par Susan Ottaway.



L’immense courage de la jeune Violette Szabo a été reconnu tant en Angleterre qu’en France. Le nombre de titres, plaques commémoratives, stèles, sculptures en hommage à son engagement pour la liberté sont en effet légion.

Signalons juste la remise de la George Cross pour "bravery" (courage) par le roi George VI, le père d’Élisabeth II, à Tania Szabo, le 28 janvier 1947. On aurait presque pitié de la gamine de 5 ans portant toutes les décorations et ordres décernés à sa mère à titre posthume.

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