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Éditions La Roupille [corriger]


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Elle l'aimait...

Le commentaire de Martine :



Quelle histoire qu'est celle de Marielle, mère monoparentale de trois enfants, qui se permet d’espérer le grand amour, celui avec un grand A. Elle cherche l’homme avec qui elle vivrait un amour éternel. C’est une femme forte, intelligente, indépendante qui veut juste vivre heureuse.

Puis un jour celui qu’elle espère croiser sa route, celui tant attendu était là. Il a conquis son cœur, elle a tout quitté pour lui, parce qu’elle pensait tout avoir puisqu’elle serait près de lui, cet homme qu’elle aime tant.

Puis vient la dégringolade, les excès, les querelles, les intimidations, une vie infernale auprès de celui dont elle était amoureuse.

Marielle va sortir de ce cercle infernal, de cette spirale étouffante, elle va reprendre sa vie en main. Elle nous raconte tout, l’amour, la violence, les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violences, du soutien des amis et de ses enfants-adultes, elle permet par ce récit à nous sensibiliser, tout en exorcisant son passé.

Ce que je retiens de ma lecture, c’est la force qui peut arriver à se déployer quand l’aide est disponible. Des hommes et des femmes manipulateurs, il va toujours en avoir, on doit outiller, sensibiliser la population aux ressources disponibles. Les violences n’ont pas toujours besoin de laisser des marques physiques pour en être. Je tiens à souligner que la troisième partie qui permet de comprendre la violence amoureuse, permet de bien identifier et démystifier le sujet, merci à l’auteure.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Martha : Les forces cachées

Résumé : Je ne l’ai pas oublié. Il est juste derrière moi. Mon Rwanda, ma terre natale.



Pourtant, après que le génocide m’a volé une enfant et peu après le décès de mon mari, une subite envie de fuir s’est imposée à moi. Ce besoin absolu de m’échapper, d’abandonner mon pays pour offrir une vie plus sécuritaire à mes trois enfants s’est fait sentir au plus profond de mon être, jusque dans mes tripes.¬ Malgré mon fauteuil roulant, mes limitations et ma situation de femme monoparentale, je devais le faire¬: m’expatrier. Pour moi, pour eux.



Jamais je n’aurais pu imaginer ce qui m’attendait et ce que serait ma vie de réfugiée, dans ce pays de froid¬ : le Québec.



Commentaires : Nous nous faisons une tête concernant l’arrivée parfois massive de réfugiés ainsi que des immigrants dits légaux ou illégaux et des problèmes potentiels qui en découlent à partir des médias et des déclarations des politiciens. Sécurité nationale, criminalité, coûts économiques et sociaux… sont généralement mis de l’avant pour manipuler l’opinion publique.



Mais qu’en est-il du point de vue de la personne qui a dû quitter son pays, sa famille, ses amis et abandonner derrière elle ses biens pour assurer sa propre sécurité et celle de ses enfants? Dans une société d’accueil où les références culturelles sont parfois aux antipodes? Quand on a la peau noire, qu’on doit se véhiculer dans un fauteuil roulant, qu’on est monoparentale avec trois jeunes enfants? Avec toute la volonté de s’intégrer à son nouveau milieu de vie; de survivre à la paperasserie gouvernementale; de trouver logement et emploi; d’apprendre à utiliser les transports en commun, les services de santé…; de faire son épicerie; de se créer un réseau d’amis; ou même d’apprivoiser les services policiers? Et j’en passe.



C’est ce dont témoigne avec un humour bon enfant cette courageuse Africaine dans ce récit biographique qui nous la fait suivre depuis sa terre natale, Rubengera, Rwanda, jusqu’à sa terre d’adoption, Lachine, Québec. Elle qui craint un moment qu’on l’extradait en Chine .



Steven Laperrière, un militant montréalais pour l’accessibilité universelle des personnes handicapées et défenseur des victimes de discrimination fondée sur le handicap, a recueilli les propos de Martha Twibanire et les a mis en forme de récit. C’est Martha la déterminée, la résiliente, qui nous relate de grands pans de son histoire : son enfance dans son village, son travail à Kigali, son espoir de remarcher (elle qui a été victime toute jeune de poliomyélite), le grand amour de sa vie, le génocide, la grande traversé vers les États-Unis pour prendre ensuite la direction de Montréal, sa nouvelle vie au Québec à partir de 1999, ses angoisses, son adaptation, le rôle qu’ont joué les Grands Frères et Grandes Sœurs, l’intégration de ses enfants à l’école, son premier Noël et les difficultés rencontrées sur le marché du travail.



N’ayez crainte, vous ne verserez pas de larmes en écoutant Martha. Vous sourirez plus souvent qu’autrement en constatant le caractère parfois ridicule de certaines situations : la cuisson de la première dinde, la question de la minorité invisible, le devoir sur le thème de la sexualité de sa fille de huit ans, le diable qui n’en est pas un, les expressions québécoises (chum, vente de garage…), les déplacements en triporteur... Mais vous serez aussi sensibilisé par les difficultés vécues au quotidien : le transport adapté, l’inaccessibilité des locaux de l’école, les relations avec la clientèle, pour ne nommer que celles-là.



Ce sont là quelques-unes des forces cachées de Martha et combien d’autres qui sont mises en lumière par cet ouvrage que je vous invite à découvrir.



Ce que j’ai aimé : Le ton du récit. L’humour de la narratrice. La leçon de courage.



Ce que j’ai moins aimé : -
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La demeure de l'ombre

Résumé : Nouvelle maison, nouvelle école, nouveaux amis, Max, 12 ans, fils unique de parents policiers, s'ennuie souvent de sa vie d'avant. Curieux de nature et pourvu d'un imaginaire riche et singulier, Max plongera tête première dans un piège sans fin. de là suivra une série d'incidents tous aussi invraisemblables et intrigants les uns que les autres. Max mettra-t-il sa vie en péril en prenant trop de risques pour résoudre cette fameuse énigme de la demeure de l'ombre ?



Commentaires : La demeure de l'ombre, un roman jeunesse en deux parties publiées tête-bêche et complétées par une section jeux est le première fiction d'une adolescente de 14 ans de Saint-Apollinaire, un village à une trentaine de kilomètres au sud de Québec. Une étudiante en Langue et culture internationale aime la littérature policière et fantastiques et qui a, entre autres pour loisir, l'écriture. Un rêve que la jeune fille a réalisé et dont elle a financé la coédition à partir d'une souscription pour « montrer que même les projets les plus fous sont réalisables avec de la persévérance et de la volonté ».



Son héros pourvu d'un imaginaire « riche et singulier », Max, 12 ans, fils unique de parents policiers se retrouve dans des intrigues impliquant son entourage et les membres de sa famille. Avec comme résultat deux petites histoires bien construites avec une chacune une chute, une finale, qui surprendra les jeunes lectrices et lecteurs. le tout rédigé dans un style sans artifices et un humour qui saura plaire à la clientèle visée (9 à 12 ans).



Les jeux qui séparent physiquement les deux récits permettent de se familiariser avec le vocabulaire des enquêteurs, de tester ses capacités de limier ou de d'apprenti écrivain, de dessiner Max en se basant sur sa description dans le roman…



Une autre belle réalisation des Éditions de la Roupille qui se spécialisent, entre autres, dans la production pour la jeunesse. À noter que la couverture de première reproduit une toile de l'artiste-peintre Cyril Tremblay.



Ce que j'ai aimé : L'imaginaire de l'auteure, les personnages bien campés, les finales inattendues.



Ce que je n'ai pas aimé : -
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