Actes d'un colloque "Nature et Souveraineté" organisé en décembre 2019 par l'Université du Havre.
Sujet passionnant habillement introduit par l'idée que l'homme moderne (occidental) a cru dominer le monde par sa science et ses techniques, et a affublé l'Etat du principe de "souveraineté" en ignorant la nature. Or, ne faut-il pas reconnaître à la nature cette souverainté?
Notre monde, notre puissance, nos états et nos entreprises sont toutes et tous subordonnés à la nature qui permet toutes nos richesses. Mais ces richesses disparaitront si nous ne nous soumettons pas aux limites que nous indique la nature.
Ces richesses ne disparaitront pas par un phénomène magique ou une malédiction divine quelconque. C'est la science elle-même qui nous apprend les limites du monde dans lequel nous vivons.
Un article intéressant (Mamadou BEYE) sur le philosophe du nazisme Carl Schmitt, qui dénonçait dans le libéralisme ce détachement nuisible entre les règles fixées par l'homme (le droit) et les règles de la terre à laquelle nous sommes attachés. Un autre sur les outils publics du développement durable (Fabien BOTTINI) et un retraçant le récit contrasté de la "politique agricole commune" de l'Union européenne (Michel BRUNO).
Je n'ai rien d'autre à déclarer.
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