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L`Arbre à parole [corriger]


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La maison de Mues





"La maison de Mues", de Catherine Serre, aux éditions @larbreaparoles .

Il s'agit d'une suite de poèmes en prose, forme peu commune,atypique, mais très intéressante 🤓, ayant pour sujet "la placenta".



Les poèmes sont relativement courts, ne commencent pas par une majuscule, ce qui peut laisser perplexe mais a sans doute une signification.

Au fil des pages, nous ressentons une unité dans l'évolution de l'histoire .



L'auteure utilise ma métaphore, la comparaison pour parler de la placenta ,de son importance et de son histoire.



Ce recueil déborde de lyrisme, de delicasse... l'on pourrait même parler d'une chorégraphie linguistique .



Selon moi, "La maison de Mues" mérite une seconde lecture pour ne passer à côté d'aucune nuance, image.



Une très belle expérience pour moi, que je conseille à tout amateur de poésie. 💐



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La maison de Mues

Ce livre est un recueil de poèmes écrits en prose, une ensemble raconte l'histoire de cette maison, cette maison qu'est le ventre d'une femme, qui est source d'infini changements, transformation, qui mue donc, le berceau de la vie.

Les mots redonnent, ils sont martelés, répétés, afin de marquer les esprits, dans un crescendo proche du chant, une ode à la vie pleine de lyrisme.

L'autrice veut également redonner le sens premier au placenta, à la placenta et sa féminité perdue, mais ici retrouvée, honorée.

Ces corps cicatrisés qui dérangent, retrouvent ici la place qui leur est due, la lumière perçant l'obscurité.
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La maison de Mues

La maison de Mues est le premier recueil de poèmes en prose de l'auteure Catherine Serre.



Dès le début, le ventre feminin est comparé à une maison qui tient et nous découvrons par la suite le résultat des recherches que l'auteure a effectué sur l'origine du mot "placenta" et ce qu'elle nous révèle est aussi intéressant qu'étonnant...



De plus, le titre m'a tout de suite attirée La maison de Mues... Les noms correspondant au verbe muer sont changer, évoluer, transformer, par extension

Muer, verbe intransitif

En latin mutare, changer.



D'ailleurs, à mon avis, le dessin de couverture représente une ourse tenant des nombrils dans sa patte en étant elle-même entourée de tout un tas de nombrils de différentes formes et tailles.



Extrait :

L'éphémère chemine sur la route lactée, l'indispensable éclaire la voie, elle sera notre guide quand nous la rejoindrons, elle, la placenta, le bon présage offert à la dévoration, immortelle par le pouvoir de l'ourse, par la bouche affamée, par le ventre fécond, renaissante au sortir de la grotte, ses petits sur ses pas.



(...  chair jumelle d'avant le balbutiement, ouvrante vouée aux ourses).



Aussi, dans cet ouvrage divisé ainsi : VUE, MURMURE, TRANSES, MUE DE MUES et MAISON DE MUES, les mots sont couchés sur le papier avec une progression mélodieuse de ces poèmes en prose allant crescendo exaltant la Placenta, la maison de Mues.



Extrait :

chante l'histoire, écho de l'au-delà, jumelle du dedans, l'oubliée, la perdue, la voie de l'ombre à notre heure de naître, elle s'efface, nous laisse la lumière, mais son nom chante, retrouvée la placenta.



Cette célébration de la placenta est ce que nous portons en soi Nous les Femmes dans nos entrailles, ce qui fait de nous des femmes et des mères. C'est une exploration intérieure et poétique de notre source de la vie.



En conclusion, ces textes sont magnifiquement écrits avec un style rythmé et musical, on se laisse bercer par ce chant élogieux et profond à la fois, de la Placenta.

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