AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

    kunrin le 11 juillet 2019
    Bonjour,
    Je me pose sérieusement la question de l'utilité des éditeurs pour les auteurs, plus précisément pour les nouveaux auteurs.
    Un éditeur sélectionne les auteurs et les textes : ça permet donc au premier d'instaurer un rapport de force en sa faveur, mais on peut le comprendre s'il apporte un service, par ailleurs il n'a peut-être pas envie d'éditer de la bouse.
    Un éditeur choisit la couverture et la 4eme de couv : ça me paraît en totale contradiction avec le code de la propriété intellectuelle.
    Un éditeur fait la promotion des livres : je veux bien croire que les auteurs connus qui rapportent de l'argent fassent l'objet d'un effort de promotion, mais je n'y crois pas une seconde pour les auteurs inconnus. Je suis curieux de connaître des budgets de promotion de nouveaux auteurs.
    J'ai lu à de nombreuses reprises sur le web que la promotion des nouveaux auteurs est faite par .... eux-mêmes.
    L'éditeur prend des risques financiers : alors là ... comment dire .... j'ai interrogé mon libraire pour savoir comment ça se passe ...
    En fait l'éditeur va faire une estimation des livres qu'il va pouvoir placer chez les libraires et pour un nouvel auteur ça se compte en centaines voire 2000 exemplaires grand max.
    Mais ce sont les libraires qui vont financer ces exemplaires, avec la possibilité de retourner les invendus (mais pas toujours) sauf les frais de port aller et retour.
    Donc on fait porter le risque sur les libraires.

    Et alors cerise sur le gâteau : lorsqu'un auteur cède ses droits, par défaut il cède aussi l'exclusivité sur son oeuvre au bénéfice de l'éditeur, alors qu'en matière de cession de droits dans tous les autres domaines la cession est non exclusive . Je trouve cette règle inique.
    En contrepartie l'auteur pourra percevoir un à valoir, qui d'après ce que j'ai lu sera absolument ridicule (1500 € serait un très bon montant) et des droits d'environ 10%, ce qui fait de l'auteur celui qui obtient la moins grosse part du gâteau représenté par la vente de son travail.
    Quand on sait que certains auteurs peuvent mettre 10 ans ou plus à 4h par jour pour écrire leur roman et qu'ils vont devoir le céder dans ces conditions pour pouvoir être édités, je trouve ça hallucinant.


    Qu’en pensez-vous ?


Pour participer à la conversation, connectez-vous

{* *}