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    Big-Bad-Wolf le 24 janvier 2019
    ***

    Mac recouvrit la moto-neige et le traîneau d'une bâche, après avoir déchargé la viande et les restes de la carcasse d'élan dans un abri où tout cela resterait naturellement au frais. Le visage constellé de givre et de boulettes de glace, il sortit du hangar et referma tant bien que mal le cadenas qui maintenait les portes en place grâce à une chaîne. En compagnie de Nanouk, il se dirigea vers la maison toute proche, grimpa sur le proche puis ouvrit la porte grâce à une clé qui fit quelques difficultés pour entrer dans la serrure. En pénétrant à l'intérieur, il eut presque l'impression de retrouver une douce chaleur. Le vieux thermomètre posé sur le meuble dans l'entrée indiquait environ zéro degrés dans le hall, tandis que Mac se déshabillait pour ne garder que son épais pull sur le dos. C'était une température normale à l'intérieur du refuge qu'il aménageait et fortifiait encore, et la nuit il faisait souvent encore moins. Son sac passé sur le bras, il se rendit jusque dans le séjour, seule pièce où le froid était repoussé. Un feu brûlait dans la cheminée en ne dégageant presque pas de fumée, comble du luxe. Ici, on dépassait allègrement les dix degrés, ce qui équivalait presque au paradis. Son unique colocataire leva les yeux vers lui et lui sourit.

    « Tu en as mis, du temps.
    - Désolé. Tu sais ce que c'est, les imprévus... Mais on a un élan dans la remise, et j'ai même trouvé quelque chose.

    Fier comme un coq, il déballa sa trouvaille et la présenta à Ellie. Le regard de sa fille s'illumina alors qu'elle se levait pour l'étreindre.

    - Tu en as retrouvé un ? Je vais pouvoir te mettre la misère aux échecs comme avant ?
    - Pas si vite jeune fille. Je crois que je vais plutôt prendre ma revanche.

    Mac se laissa tomber sur le fauteuil et posa l'échiquier sur la table pour installer les pièces. Sa fille s'était penchée pour caresser Nanouk, et elle ouvrit la bouche comme pour l'interroger sur les risques qu'il avait pris et les mauvaises rencontres qu'il avait pu faire. Mais elle se ravisa au dernier moment et secoua la tête en prenant place face à lui.

    - N'empêche... Ca fait du bien qu'il y ait encore des choses qui n'aient pas changé dans ce monde. Des trucs qui suivent encore les règles comme avant.

    L'homme dévisagea sa fille un moment, se demandant ce qu'elle pouvait bien connaître du monde d'avant, hormis ce qu'il lui en avait raconté. Mais il se tut, choisissant de placer soigneusement chaque pièce dans sa case tout en hochant la tête.

    - Tu as raison. Et si le monde pouvait faire comme ces pièces et rentrer sagement dans une case, je crois que ce serait un avant-goût du paradis. »
     le 25 janvier 2019
    Un matin que je me levais, tout baillant tout débraillé dans mon petit pyjama de coton, il se tenait là. Mon réflexe premier fut de me dire qu'encore je rêvassais ; ma vie étant tantôt un succession de rêveries éveillées :
    - Je rêve, dis-je alors, d'une voix encore endormie et pâteuse
    - Eh bien non !
    Voilà qui était bien étrange : ma rêverie me répondait ! Et elle ne s'arrêta pas là :
    - Il faut que nous parlions.
    Elle m'invitait à parler !
    - Je rêve, répétai-je comme pour m'en convaincre et déjà je repoussais les draps pour me recoucher
    - Eh bien non !
    J'avais comme un étrange sentiment de redondance :
    - Il faut que nous parlions ? anticipai-je
    - Eh bien oui ! C'est tout à fait cela !
    Les draps étaient à présent repoussés, prêt à nous accueillir en bien douillet cocon, mon coton de pyjama et moi. Je les regardais. Puis je le regardais lui, ma rêverie bizarre, qui prenait l'apparence d'un jeune homme aux cheveux noirs, un peu barbu, avec un manteau bleu sombre. Je l'avais voulu spécialement bleu sombre ce manteau, puisque c'était là ma couleur favorite :
    - Je suis bien las de rentrer dans une case ! Dit-il. De basculer de case en case, d'être casé avec cette fille qui ne m'intéresse en rien. Je préfère Madeleine. J'ai bien envie de fuguer, de partir avec Madeleine, que nous partions casser la croûte bien loin de toi et de tes cases en gouttes d'eau qui font déborder nos vases.
    Voilà que mon propre personnage me faisait une crise existentielle ! Et déjà, que faisait-il là, aussi réel qu'il me semblait l'être ? Je lui en aurais bien donné, tiens, quelques coups de vase ! 
    - Sois aimable, retourne dans le livre. Je suis bien trop épuisé pour gérer un tel débordement. Je verrais ce que je peux faire pour Madeleine.
    J'étais bien embêté ! Je pensais faire trépasser Madeleine au chapitre suivant. Sous une tonne de madeleines. D'assez mauvais goût, certes. Mon histoire se voulait surréaliste. Tiens, mais voilà que je me trouvais un peu cruel à vouloir la faire mourir :
    - Fatigué pourquoi ? Parce que tu travailles comme un forcené sur notre histoire, sur nous, tes amis imaginaires ? Comme pour oublier que ta femme t'a quitté parce que tu étais trop différent, que tu "n'entrais pas dans une case"? Je me souviens bien du moment où tu m'as fait dire, tout solennel et bourru de classe : "Je voudrais tant entrer dans une case". Alors même que j'étais cerné par une implacable case. Je t'aurais bien étranglé à ce moment-là.
    S'il savait ce que je prévoyais pour Madeleine, il m'aurait étranglé par deux fois :
    - Suis-je une extension de toi ? Un toi qui réussit sa vie ? 
    - Ce n'est pas moi qui suis casé avec Galette...
    - Je vais te tuer... 
    - Le peux-tu ?
    - Et le peux-tu toi ? Vivre sans nous ?
    - Non, répondis-je sans l'ombre d'une hésitation, faisant la moue.
    Je regardais Croissant. Je réalisais qu'il me manquait. Lui et ses jolis sourires et ses jolis yeux :
    - Alors tu crois vraiment à ce que tu t'es inventé ? Que tes amis imaginaires ne sont qu'imaginaires et que tu n'es pas du même engrais que nous ? 
    Dans son regard, je comprenais qu'il n'était plus temps de jouer la mascarade, à savoir qui était le personnage et qui était la personne :
    - Vous l'avez donc trouvé. 
    - Tu parles du moyen de sortir ?
    - Oui.
    - Il n'y en a aucun.
    - Mais... 
    - Tu n'es pas dans le monde réel. 
    Je regardais mes mains, si bien dessinées, si travaillées, si réelles. Et je regardais celles de Croissant. Elles étaient les mêmes :
    - Père est malade... Il se fait vieux... Il ne peut plus nous contenir si bien. Tu connais ses pouvoirs. Il nous fait vivre par sa seule pensée, ses coups de crayons ont bien souvent plus de profondeur et de réalisme que le crayon lui-même. Mais il perds la tête, il ne sait plus ce qu'il pense. L'autre jour, nous nous sommes fait courser par une pomme de terre.
    - Il pense aux pommes de terre..., dis-je surpris que ce soit ses pensées
    Et la mienne, de pensée, se fit sienne. Je le vis, comme dans mes souvenirs, avec ses longs cheveux oscillant entre le gris et le blanc, toujours bien coiffé, et sa barbe, soignée, et les ridules au coin de ses yeux. Il avait toujours été très avenant avec nous. 
    - Et il ne pense plus vraiment à nous. Il ne nous parle plus. Tu es le dernier à lui avoir parlé.
    - Oui..., dis-je d'une voix faible. Il m'a dit de prendre ce pyjama et de continuer le travail.
    - Mais tu n'es pas dans le vrai monde pour autant. Tu as basculé dans une extension du monde qu'il a créé.
    - Regarde tes mains.
    Il le fit :
    - Et ?
    - Elles sont si... réelles. Que savons-nous du véritable monde réel dont nous parlait Père ? En quoi les mains de ceux qui vivent là-bas sont plus réelles que les nôtres ?
    - Voilà pourquoi il t'a choisi, dit-il en sourire, un sourire tout en croissant. Tu as de l'imagination. Tu es son personnage le plus réussi.
    - Ne dis pas n'importe quoi ! Je t'ai toujours envié pour ce que tu as de plus réussi que moi.
    Il eut un nouveau sourire :
    - Tu rentres ?
    - Ce pyjama va me manquer, dis-je
    - Tu peux le prendre.
    - Cette maison va disparaître ? 
    - Pas si Père décide d'en faire le point de ralliement des pommes de terre. Nous sommes très méfiants vis à vis d'elles maintenant.
    - Je ne suis pas certain, dis-je.
    - De quoi donc ?
    - J'écrivais votre histoire, notre histoire. Mais dans notre monde, que faisions-nous ?
    - Nous voyagions. Et nous écrivions nos aventures.
    - Exactement ! Nous écrivions. Nous écrivions tous.
    - Je ne vois pas où tu veux en venir. 
    - As-tu toujours la clé de la grange ?
    - Bien sûr.
    Il fouilla ses poches, sortit une clé et me la tendit. Je me levais, ouvris un tiroir de la commode et en sortis un petit coffre fort. Il fut un temps où j'avais voulu le faire ouvrir et c'était là que j'avais rencontré celle qui deviendrait ma femme puis celle qui ne le serait plus. Mais étrangement, le coffre était resté inviolable. Avais-je seulement voulu l'ouvrir ? Je crois que non. Je n'aurais pas voulu l'ouvrir seul. Je voulais que Croissant soit là aussi. Lui seul avait la clé, la clé de la grange :
    - Je suis certain que ta clé est celle qui ouvre le coffre.
    Je m'apprêtais à l'ouvrir. Croissant posa sa main sur la mienne comme pour me retenir :
    - Que crois-tu qu'il y ait ?
    - La vérité, lui dis-je droit dans les yeux.
    - Sur quoi ?
    Il me semblait avoir peur. J'avais un peu peur aussi. J'aurais mieux fait de faire la grasse matinée ce matin-là :
    - Sur Père. Nous écrivons tous. Et qu'avons-nous d'autre en commun ? Nous portons le deuil de notre professeur à l'orphelinat. Notre seule figure paternelle. 
    Je repensais à lui, qui riait, qui nous amusait, qui caressait nos cheveux quand nous étions petits. Son souvenir se confondait étrangement avec celui de Père. 
    Bien décidé à abréger la scène et couper court à mes pensées, j'ouvris le coffre. Il y avait là un papier, plié en quatre morceaux, quelque peu froissé, et venait y habiter une écriture que je ne connaissais que trop bien. C'était celle de Père. Il y était écrit cette simple phrase :
    "Je suis votre personnage."
    C'était là notre vérité. Il n'y avait pas de manteau qui s'était voulu bleu nuit, de pomme de terre folle, de tonne de madeleines pour écraser une madeleine, d'inventions de ma part. Il n'y avait que nous, paumés, qui écrivions un père. Peut être était-il temps d'écrire autre chose. 
    Je crois qu'à présent je me sentais prêt à rentrer dans la case. Là où nos mains existaient. C'était ça le monde réel.
    Laparesseuse le 26 janvier 2019
    Rentrer dans une case...
    N'importe quelle case ?
    Pourtant mon seul désir est de rentrer dans la tienne
    M'épanouir en son sein
    M'y blottir jusqu'à mes derniers instants
    La faire grandir pour nous y installer
    Mais toi, tu m'empêches de l'approcher, la toucher, la regarder
    Case convoitée, idôlatrée
    Il me manque vraiment une case me dis tu
    Evidemment, c'est la tienne 
    Allez, files la moi que je finisse notre solide bâtisse
    Je t'aime ma jolie case
    Rebus le 28 janvier 2019
    Rentrer dans une case

    - Je vous jure, monsieur l'inspecteur, ce n'était pas prémédité !

    - Peut-être, mais vous lui avez quand même fracassé le crâne, à la petite dame des services sociaux !

    - Je peux tout vous expliquer... Voilà, je suis dessinateur, dessinateur de bandes dessinées. Autant dire que la case, c'est mon métier. J'y passe mes journées, inspecteur, et mes nuits aussi, à colorier, concocter, découper mes personnages pour qu'ils y entrent dans ces cases, de façon harmonieuse. J'y fais entrer de l'émotion, de l'aventure. J'y mets de la couleur, des paysages, des animaux. J'y mets des mots, des points d'exclamation et même des points d'interrogation. J'en rêve, je ne pense qu'à ça...
    Seulement, on a beau s'appliquer, faire des cases et des cases et les remplir de son mieux, ça ne nourrit pas son homme, monsieur l'inspecteur, c'est même le vide total ! C'est pour ça que je suis allé la voir, la dame des services sociaux, pour lui demander un petit coup de main, pour voir si elle pouvait m'aider, moi, l'artiste sans le sou.

    Quand je suis entré dans son bureau, ce carré triste et sans âme, j'ai commencé à transpirer. Puis quand elle m'a tendu ces formulaires bleus et verts remplis de cases à cocher, j'ai eu du mal à respirer.
    Mais la cerise sur le gâteau, monsieur l'inspecteur, c'est quand elle m'a dit que pour m'aider, ça allait être compliqué : artiste, ça ne rentre pas dans les cases de l'administration ! Alors là, j'ai vu rouge, rouge sang bien gluant. J'ai pris le presse-papiers posé sur le bureau, celui qui faisait tenir bien droit et bien rangé tous les formulaires noircis de la journée, et je l'ai frappé. Je n'avais plus qu'une seule idée en tête, lui faire rentrer la tête dans les épaules, et vous savez quoi ? En même temps, j'imaginais le dessin que je pourrais en faire, quel angle je pourrais prendre pour que ma case soit dynamique et vivante ! J'ai totalement disjoncté, inspecteur...C'en était trop, vous comprenez.

    - Je comprends, je comprends...Ce que je sais en tous cas, c'est que VOUS allez pouvoir y entrer maintenant dans une case, à défaut de remplir celle qui vous manque dans le ciboulot ! Vous allez pouvoir la mesurer, en long, en large et en travers ! Les Baumettes, vous connaissez ?
    cheyenne-tala le 29 janvier 2019
    Ma vie toute entière se déroule dans une case.

    Je vis dans une société surpeuplée, polluée. Une terre limitée.

    Pour contenir tout ce flot et assurer une discipline productive, nous devons nous soumettre, entrer dans le moule.

    J’ai autrefois connu la joie de la liberté. C’était il y a si longtemps qu’on dirait un rêve.

    De la naissance à l’âge de trois ans, ma vie fut belle, insouciante, épanouie.

    Puis les règles ont fait leur apparition. Contraintes, obéissance, soumission.

    Aujourd’hui je suis adulte et je suis rodée. A force de courber l’échine, je ne relève plus les yeux.

    Les jours se succèdent et se ressemblent.

    Je me lève, je m’extrais de ma case, pour me glisser dans la rame du métro, tube souterrain qui me conduit à mon lieu de travail. Là je reste dans mon box jusqu’à la tombée de la nuit. Derrière mon écran, j’exécute les tâches qui me sont assignées.

    Obéissance, politesse. Je ne suis rien.

    Le soir j’effectue le trajet en sens inverse, pour retrouver ma case.

    Il est tard, je vais me coucher. Bien rangée sur mon matelas, alignée comme mes voisins, je referme ma bulle.

    L’hôtel capsule semble complet ce soir.

    Naoko, tokyoïte, 2019.
    morganex le 29 janvier 2019
    "Jeu de l'Oie"


    _Tonton, on joue au Jeu de l'Oie ..?
    _Tu connais les règles ...?
    _Oui, à six ans on les connait, quand même ...
    _Alors, on s'y jette si çà te fait plaisir.
    _YEEEEEEEEEEEEEEEEEEEES..!
    _On joue avec deux dés, hein..? C'est la règle !
    _Toi avec un dé, moi avec deux..!
    _Pourquoi..?
    _J'irai plus vite ... de case en case..
    _Et moi moins vite, n'est ce pas..?
    _T'as tout compris...
    _Cà y est, tu commences déjà à tricher..!
    _ Arrêtes de râler..! Je triche pas, je m'arrange avec les règles.
    _Lances les dés..!
    _Oui, trois fois de suite..!
    _Comment çà trois fois de suite..?
    _Au début, Mamie me laisse toujours trois coups d'avance. Elle dit que j'ai des petites jambes, que je peux pas courir vite, peuchère, que c'est un très lourd handicap pour moi, qu'il faut compenser, la pauvre de sa petite fille à elle.
    _Allons, bon, elle dit çà ta grand-mère..?
    _Oui. Elle m'aime, elle. Tu vois...
    _Et elle te dit aussi d'autres choses..?
    _Oui, elle dit aussi que dès le départ j'ai la corde pour sortir du "puits", la boussole pour retrouver mon chemin dans le "labyrinthe"...
    _Et puis c'est tout ? Tu me prends pour un imbécile, non ?
    _Je ne me fie pas aux apparences, mon Tonton à moi...
    _Bon, Mamie dans ce fatras elle dit quoi de plus..?
    _Elle me paie la pension complète sur la case "hôtel"... J'attends jamais.
    _Ben voyons..!
    _Je suis petite, faut me comprendre, mon Tontinou... Je sais que t'as jamais été jeune mais quand même...
    _Elle est gentille ta mamie, hein ?
    _Oui elle est pas méchante et radine, elle..!
    _Sacrée Mamie..!
    _Elle dit que si je tombe sur une "oie", j'avance d'autant de cases qu'il y a de points sur mes dés.
    _Oui, çà c'est dans la règle..!
    _Elle dit que je mange l'oie dans la case; que pour les joueurs qui suivent, elle n'est plus là, l'oie, et que c'est tant pis pour eux s'ils ne doublent pas leurs points.
    _Et si c'est moi qui tombe sur l'oie en premier..?
    _Réfléchis, Tonton, avec ton dentier et ton Fixodent périmé tu peux pas la manger, la bestiole. Tu doubles tes points mais l'oie reste où elle est. Je peux tomber sur la case.
    _C'est tout, oui..?
    _Non, si je tombe sur la case "prison", tu prends tout de suite ma place. Les enfants ne vont pas en prison et les tontons sont solidaires...
    _Mais encore..?
    _Que si je tombe sur la "tête de mort", tu me remplaces. Comme tu as une convention obsèques crémation, ç'est plus logique.
    _ (perplexité absolue)
    _Allez je lance les dés..?
    _Pourquoi t'en as huit dans ta main, des dés..?
    _Les deux du Jeu de l'Oie, les deux du Monopoly, ceux du Cluedo: çà fait six. J'ajoute tous les points.
    _Tu veux pas les 5 du Yam's, çà ferait 11..
    _Réfléchis, c'est pas que je voudrais pas mais j'aurai pas assez de doigts pour les prendre tous..!
    _Y'en manque deux..!
    _... ceux du Jeu de Dames, voyons..
    _Mais aux dames y'a pas de dés..!
    _Mamie dit qu'aux dames j'avance autant de pions que je fais de points avec les dés.
    _Alors vas-y, si ta Grand-Mère le dit, c'est que c'est normal.
    _2+6+1+12+3+5+7+1= 63. Y'a 63 cases sur le plateau. Je tombe pile poil sur la dernière. J'ai gagné. Félicites moi..! Et on m'applaudit bien fort ... Je suis la plus forte, la Reine de l'Oie..!
    _Mais, tes calculs sont faux..!
    _Au CP on apprend la Nouvelle Arithmétique Non Euclidienne de base aléatoire et alvéolaire douze. La N.A.N.E. 12 .. Elle dit que rien n'est vrai en mathématiques, que tout est trompeur, que les additions donnent toujours les résultats qu'on attend d'elles. Alors 2+6+1+12+3+5+7+1 çà fait bien 63..! T'as quelque chose contre...?
    _(un rêve d'Aspirine passe)
    _Pauvre Tonton, t'as même pas réussi à rentrer dans une seule case... On joue à quoi, Tontounette, maintenant..? Aux échecs ?
    _Tu sais y jouer ?
    _Oui. C'est les mêmes règles qu'au 421 avec des cartes à jouer..!
    _J'avoue que ...
    _Tu veux que je t'explique. Tu verras c'est facile.
    _Vas-y..!
    _Un Roi est sur une case, faut le coincer; si tu as le Nain Jaune, c'est le 7 de carreau, tu dis bien fort "Echec"..
    _Et..?
    _S'il ne peut pas sortir de sa case, ni y rester, tu dis "belote et rebelote et dix de der".
    _Et, donc, c'est "Mat"..?
    _Non, c'est brillant comme jeu..!
    Butterflies le 29 janvier 2019


    "RENTRER DANS UNE CASE"

     
    Être comme les autres

    Respecter les conventions

    Sans distinction

    Ne pas faire de vague

     

    Ne pas déborder

    Ne pas se faire remarquer

    Correspondre à quelque chose

    Rassurer l’autre

     

    Être catégorisé

    Rentrer dans une case

    Être signifié

     

    Appartenir à une catégorie

    Pouvoir être identifié

    Repéré

     

    Ne pas sortir des sentiers

    Ne pas être borderline

    Ne pas être hors case

     

    Ne pas être dans la marge

    Rester sur la ligne

    Rester dans le cadre

     

    Neurotypique

    Pas atypique

    Une croix dans une case


    Un sujet à caser

    Juste rentrer dans une case

    Et la case, je la case où ?

     
     
    MonsieurHyacinthe le 30 janvier 2019
    PEUT-ON FAIRE ÉCONOMIE DE L'AMOUR ?

    — Et toi, ton homme ?

    — Il sent fort, mais fort, tu n’imagines pas ce qu’il dégage... et puis il ronfle, une vraie baudruche ! On dirait qu’il étouffe. Mais non. Jamais eu cette chance. Il rattrape toujours le coup. Avec ça, il bruite. La nuit, crois-moi, ça réveille, quelqu'un qui bruite. Surtout quand c'est arythmique. Si au moins il battait la mesure, je pourrais m’appuyer sur un tempo, mais non, ce type danse comme un scarabée épileptique, aucun sens de la cadence. Je passe la noctambule à me réveiller en sursaut. C’est d’un fatiguant…

    — Mais vous vous entendez bien ?

    — Oh, ça non ! Un vrai caractère de cochon. Et moi qui suis facilement casse-pieds quand quelqu’un me débecte, autant te dire que ça s’électrise vite dans la cahute. On n'a vraiment rien en commun ! Mais que veux-tu, on a étudié le marché, comme tout le monde, l'évidence est criante, tous les bookmakers sont d'accord : c'est le moment pour se marier ! Faut rentrer dans la case, c’est l’instant T. Avant, c’était une connerie, après, ce serait du gâchis. L’économie est souveraine, il n’y a pas meilleure conjoncture. Les mariages, c’est en ce moment !

    — Ah, ça, quand le marché est formel, y'a pas à tortiller. J’aurais aimé être si bien encadrée. Je me suis mariée à Hubert en pleine crise, je te raconte pas les scènes à la maison. Et puis, l'avantage, c’est que tu rentreras vite dans tes frais : l'année du divorce tombe l'an prochain.
    FunamBulle le 30 janvier 2019

                                      QUESTION DE TIMING

    La barbe ! Toujours la même chose avec Mathilda, une vraie sangsue, faut qu'elle s’immisce dans l'intimité des gens. Cette fois-là, elle voulait absolument me refiler son plan foireux. Me voir célibataire, ça la tracassait. Mince ! On a le droit de vivre pour soit à la fin ! Comme s'il fallait toujours fourrer les gens dans des cases. Je veux être actrice moi, l'amour, ça attendra. Chacun ses rêves.

    "— Non, mais tu vas voir, ce copain, il est vraiment fait pour toi !".

    Bon, déjà, George, c'est un prénom de vieux, et Clooney, ça n'a rien d'engageant sur le papier. J'en ai soupé des baladins qu'elle m'a présentée. J'ai refusé. Basta. Fini les conneries. Même pas rencontré son rigolo !


    Aujourd'hui, je cherche un boulot qui nourrisse et un homme avenant. J'ai le sentiment que le gars de Pôle Emploi me fait du gringue. Avec Mathilda, on n'est plus trop copines. Dommage, elle avait du bon. Je m'en suis rendue compte un peu tardivement. C'est quand je l'ai vu, son George, des années plus tard, aux bras d'une potiche à Cannes, que je me suis dit mince, j'aurais pu l'être, cette potiche sur tapis rouge ! 

    Mais bon. Sans regret. J'veux pas classifier les gens, mais George, ça fait vraiment prénom de vieux, tout de même...
    Laerte le 30 janvier 2019
    Derniers jours, je me dépêche de poster, après plein de bons textes déjà publiés. Bravo pour tous ces moments de lecture.

    En direct de la case.

    Ce jour-là, je regardais le journal de treize heures et j’étais halluciné par le nombre de catastrophes qui pouvaient avoir lieu tandis que je restais vautré sur mon canapé. Tremblements de terre, tsunamis, accidents d’avions, avalanches, éruptions volcaniques, cyclones. C’était une longue énumération de malheurs qui s’abattaient sur la tête des Terriens. Rien n’était épargné à mes frères humains ou autres animaux pendant que je bayais aux corneilles.

    Je commençais à me sentir mal et vaguement coupable, quand soudain, la présentatrice changea de registre :

    -          Nous retrouvons maintenant notre envoyé spécial Mithridate Dupont en direct du Parc Astérix où il va nous présenter une nouvelle attraction. Bonjour Mithridate, alors il semble que vous ayez découvert, eh bien ! une surprise étonnante.

    -          Oui, bonjour Marie-Apolline, je suis actuellement eh, bien ! dans le superbe parc Astérix, le plus français ou du moins le plus gaulois et le plus surprenant qu’on ait pu voir depuis des années. Je suis, eh bien ! au milieu de gens qui se réjouissent d’être ici. Ils s’amusent et je peux vous dire qu’ils ont tout ce qu’il faut pour ça.

    Entendre ce début de reportage me rassurait : je n’étais pas le seul à ne pas me soucier des malheurs du monde. Vas-y, Mithridate, fais nous rire !

    -          Des toboggans, des grands-huit, des manèges et autres trains fantômes. Il y a, eh bien ! tout ce que les visiteurs peuvent souhaiter dans ce parc. Mais, aujourd’hui, s’est ouverte une nouvelle attraction. Mais c’est plus qu’eh bien ! une attraction, c’est un voyage extraordinaire, et le plus extraordinaire, eh bien ! parce qu’unique au monde. Cela s’appelle la case Goscinny et vous allez voir que ce n’est pas, eh bien ! une exagération quand je vais vous le montrer.

    Ça devient fatigant ces « eh bien » continuels et cette excitation. Qu’est-ce qu’il a bu ou fumé pour être dans cet état là ?

    -          Mais je vous invite à me suivre, eh bien ! pour découvrir cette nouvelle attraction, pardon, ce nouveau voyage. Vous allez voir que le parc ne recule devant rien pour nous surprendre, pour VOUS surprendre.

    Il passe par une porte au dessus de laquelle on aperçoit le nom de ce nouveau site en lumières violentes et clignotantes, passe par un couloir sombre avant de pénétrer dans un espace dégagé.  On y voit des bâtiments bas et des sortes de huttes, façon Astérix.  Rien de surprenant, jusqu’à maintenant. Il n’y a pas de quoi s’énerver à ce point. Ah ! et puis, au fond, on aperçoit des tentes coniques, genre tipis indiens. C’est finalement très varié comme décor.

    Le journaliste continue à s’enthousiasmer tout seul, mais je n’écoute déjà plus ses commentaires excités.

    C’est alors que se présente un grand gaillard, torse nu avec un drôle de pantalon et des plumes sur la tête. Ah ! Mais je le reconnais, c’est Oumpah-Pah, un des premiers héros de Goscinny et Uderzo.  Le déguisement est fabuleux, bien moins caricatural que ceux qu’on voit habituellement dans les parcs. Il s’adresse à Mithridate, ci-devant journaliste, et là, je découvre que ce n’est pas un masque, mais lui qui parle réellement.

    -          Oumpah-Pah salue celui-qui-parle-comme-si-il-était-assis-sur-une-fourmilière. Lui être heureux de rencontrer ses héros favoris ?

    Pour la première fois, Mithridate Dupont a le souffle coupé. Il ne sait plus quoi dire. Il est vraiment en présence du personnage bien vivant. Il tente même de le toucher, ce qui ne semble pas émouvoir l’Indien souriant.

    -          Oui, moi bien vivant ! Toi bientôt rencontrer autres amis, comme Double-Scalp, mon ami venu d’au-delà-des-mers.

    En fait, ce n’est pas Double-Scalp qui se présente mais un cow-boy que je reconnais aussitôt, tant sa dégaine est célèbre. Bien sûr, ce n’est plus René Goscinny qui écrit ses histoires, mais ces deux-là sont quand même indissociables. Oumpah-Pah l’accueille avec un grand sourire.

    -          Bienvenue à mon frère qui-tire-plus-vite-que-son-ombre.

    -          Salut l’Indien, tu n’as pas vu Rantanplan ? Répond-il en scrutant les alentours, avant d’ajouter, j’ai toujours peur que ce stupide chien fasse des bêtises.

    Nouvelle surprise : arrive, un petit bonhomme blond avec des moustaches qu’il est impossible de ne pas reconnaitre : Astérix, lui-même. Mais contrairement à l’habitude, il n’a pas le sourire. Je le vois se diriger vers Lucky Luke avec une mine furieuse.

    -          T’es encore là, toi ? Qu’est-ce que tu fais encore dans ce parc ?

    Lucky Luke, en revanche, reste parfaitement calme et décontracté, comme il convient à un héros de western.

    -          Hé ! Mec, je suis dans la case Goscinny, et c’est mon droit. René et moi, on est resté amis. C’est lui qui m’a scénarisé pendant des années et qui m’a donné à connaitre mes plus belles histoires.

    -          Oui, peut-être, mais tu t’es vendu à d’autres, et tu n’es même plus dessiné par Morris.

    -          C’est pas  de ma faute si René est décédé si tôt. Et en parlant de ça, toi non plus, tu n’es plus scénarisé par lui et même plus dessiné par Albert. Et Oumpah Pah ? Tu l’acceptes alors qu’il n’est plus publié du tout depuis des décennies.

    -          Oui, ben c’est mieux que d’avoir trahi son inventeur. Et puis, je suis chez moi, dans mon parc. Je fais ce que je veux chez moi !

    La caméra est braquée sur ces deux là qui se disputent. On ne voit même plus le journaliste qui reste muet.

    De mon côté, je suis éberlué par l’attitude de ces héros qui ne ressemblent pas aux personnages que l’on connait. Sur le papier, Astérix est toujours accueillant et souriant avec les gens qu’il rencontre.

    Les vraies natures se révèleraient-elles ?

    Tiens ! en voilà un autre ! C’est encore un personnage de René Goscinny : le grand vizir le plus ambitieux et le plus nuisible que la terre ait porté : Iznogoud. De plus, il est vraiment le plus laid aussi avec son nez en bec de corbeau. A ma grande surprise, il essaye de calmer le jeu :

    -          Mes amis, je vous en prie, ne vous disputez pas. Nous sommes tous des frères, puisque nous avons le même père. Ce cher René ! que penserait-il de votre attitude.

    -          Mais c’est Astérix qui m’agresse dès qu’il me voit. Il ne supporte pas que j’ai autant de succès que lui. Mon dernier album a encore fait un carton, alors, ça lui fait de l’ombre, à Môôssieur Astérix.

    -          Ah ! Parlons-en  de ton succès ! Mais bon, ce n’est pas à cause de ça. Je ne suis pas jaloux, vous n’avez qu’à relire tous mes albums.

    -          Oui, justement, tous tes albums sont remplis de disputes avec tes amis, y compris avec le plus proche : Obélix.

    Iznogoud insiste, une nouvelle fois.

    -          Allons, serrez-vous la main !

    -          Oh ! toi, fous nous la paix ou je raconte à Haroun-el-Poussah toutes les manigances que tu prépares pour prendre sa place.

    -          Mais ça, c’est pour les scénarios. On me fait endosser un habit qui n’est pas pour moi. En réalité, je suis plutôt gentil, alors que vous êtes toujours les héros les plus forts, les plus généreux, mais qu’en vrai vous êtes envieux l’un envers l’autre.

    -          Evidemment, avec sa potion magique, il n’a pas de mal à jouer au plus fort.

    -          Et toi, avec ton revolver, tu tires à distance, c’est facile de faire le costaud.

    Je me demande jusqu’où cette dispute ira. Vont-ils en venir aux mains ?

    Mais à ce moment, surgit du fond du décor, un petit garçon. Oh ! C’est le Petit Nicolas, toujours en culotte courte comme ça se faisait à son époque. Il arrive d’un pas ferme et s’adresse aux autres d’un ton sans réplique.

    -          C’est fini, oui ? Vous allez nous embêter encore longtemps avec vos histoires. Vous allez vous calmer immédiatement ! C’est compris ?

    Je n’en reviens pas de voir ce gamin employer ce ton résolu vis-à-vis des autres qui se sont tus illico.

    Quelle autorité !

    Mithridate, le journaliste en profite pour se remettre en marche.

    -          Quelle scène hors du commun, c’est du jamais vu depuis… euh ...! depuis euh.. toujours, ça donne le vertige. Voyez ce que, eh bien ! vous pourrez voir si vous venez ici, au Parc Astérix, le plus extraordinaire parc à thèmes de tous les temps. A vous Marie-Apolline !

    Là, j’ai éteint la télé, j’en avais assez vu pour la journée.
    Nico8 le 30 janvier 2019
    Rentrer dans une case. C'est mon rêve depuis toujours. Juste une case, une seule. Ça me suffirait largement.
    Des années que je me démène pour faire irruption dans une BD, montrer aux gens mon joli profil de poisson rouge. Je veux buller, sacrebleu !
    Personne ne veut de moi, personne ne veut d'un pauvre poisson rouge comme moi dans ses planches.
    Je suis relégué au rang de remplaçant mais à chaque fois c'est pareil, l'album se termine sans qu'il n'y ait eu besoin d'avoir recours à mes services. Les remplaçants comme moi ne sont jamais appelés à la rescousse. Ils restent dans un coin, comme des pestiférés, attendant avec un fol espoir qu'une plume ose les appeler.
    Ah qu'elle est triste ma vie. Une vie de poisson rouge, personnage de BD remplaçant n'ayant encore joué aucun rôle mais espérant le faire un jour.
    L'espoir fait vivre. C'est ce que l'on dit en tout cas... 
    Pourquoi on ne veut pas de moi ? Pourquoi il faut toujours que ce soient les super héros, les flics, les blondes un peu limitées ou les voyous que l'on vient chercher en premier ? Pourquoi pas un joli poisson tout rouge comme moi ? C'est injuste, vraiment trop injuste.
    Je suis prêt à tout pour une simple petite apparition dans une case. J'accepte de me montrer sous tous les angles, j'accepte de figurer tout nu (de toute façon un poisson ne porte pas de vêtements), j'accepte de prendre des risques : me faire manger par un grizzli par exemple... Mais par pitié venez me faire figurer dans une BD !!
    Alléluia !! Ma prière a été entendue !! Une vieille femme de 86 ans en manque d'inspiration est venue me trouver. Je suis le plus heureux des poissons rouges. Enfin, je vais être un personnage de BD. Tant d'années que j'attends ça !
    Bon, le rôle n'est pas des plus faciles. Je dois remplacer un mammouth. Le pauvre a eu un lumbago. Ça ne me dérange pas mais pour la vieille femme c'est un peu embêtant. Pensez donc. Un mammouth et un poisson rouge c'est pas vraiment la même chose... 
    Je me montre davantage motivé ce qui plaît à la dame. Elle dit que le résultat sera bon, qu'il suffit que j'agite mes nageoires. Je l'écoute. 
    Le résultat est fini. La BD s'appelle "poisson rouge". Pas très original je le reconnais. Je suis le personnage principal. Sur 48 pages on ne voit que moi en train de nager. La BD fait un flop phénoménal. Je ne comprends pas. Elles sont pourtant jolies mes nageoires... Je les ai bien agitées, non ?
    Walex le 31 janvier 2019
    Hello, compte-tenu du thème, je n'ai pas pu m'empêcher de participer sous la forme d'une bande dessinée... quoi de plus logique après tout ?

    J'ai tenté d'exploiter une vieille idée que je n'avais jamais pris le temps de mettre en œuvre...  tout en l'inscrivant dans le cadre du défi d'écriture, puisque ce sont les dialogues, l'imaginaire et l'interprétation du sujet qui motivent ma participation ;)
    J'espère que vous en ferez bon accueil, je me suis véritablement mis à nu pour cette histoire !

    PS : Navré, j'ai l'impression qu'il faille zoomer un peu pour que ce soit lisible !











    Walex le 31 janvier 2019












    Walex le 31 janvier 2019











    nicolasbabelio le 04 février 2019
    Bonsoir à tous,

    Encore une fois, ça a été assez compliqué de vous départager. Donc avant toute chose : merci à vous pour ces participations ! On compte de plus en plus de participants chaque mois, et la concurrence devient rude - ce qui est une très bonne chose en matière littéraire.

    Ce mois-ci, les textes de deidamie, EleanorTilney et Salome20s sortaient largement du lot. Mais voilà que Walex publie au dernier moment une BD sur le thème proposé, avec un talent certain et pas mal d'audace. C'est donc lui qui remporte le défi de janvier ! Walex, si votre adresse n'a pas changé, je vous envoie le livre à celle indiquée. Dans le cas contraire, merci de me contacter.

    Le défi de février est en cours, n'hésitez pas à participer dès aujourd'hui.

    Encore merci et à très vite !
    Walex le 05 février 2019

    Merci beaucoup, je ne cacherais pas ma joie d'avoir gagné même si j'ai le sentiment d'avoir surtout fait la différence par astuce ; bravo à tout le monde, j'ai notamment bien aimé la nouvelle de deidamie ;)

    Laerte le 07 février 2019
    Félicitations Walex! C'était astucieux mais aussi très drôle.
    Les autres n'étaient pas en reste non plus.
    Comme d'habitude, j'ai un faible pour l'histoire d'Annickkiefer dont le copain "Bouboule" a bien su se défendre.
    A la prochaine avant que notre civilisation disparaisse totalement.
    Kevinaaaa le 07 février 2019
    Bravo Walex,   

    Effectivement c'était très drôle !
    Big-Bad-Wolf le 17 février 2019
    Bravo Walex, c'était vraiment super ! C'est une victoire bien légitime avec un thème pareil ! ;) Et bravo également à tous les autres, les textes étaient très sympa !





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