L'introduction explique que "le Soudan est un grand pays arabe; le Soudan est un grand pays africain", cette dualité se retrouve dans les illustrations qui ne sont d'ailleurs pas duelles, pas en opposition mais se complète: on retrouve des images évoquant l'Afrique, ses couleurs vertes, oranges, noires, ses couleurs vives, ses grandes formes, et il y a aussi discrètement parsemées et intégrées au dessins des filigranes évoquant les calligraphies arabes.
Ces deux contes sont assez étonnants et loin de ce que j'ai l'habitude de lire, les conclusions sont déroutantes, je me demande un peu pourquoi l'auteur à voulu en arriver là, les fins sont assez abruptes.
A la fin du premier, le héros, l'oiseau meurt mais ce n'est pas dit comme tel: il y a un ouragan et il ne peut rien y faire et l'endroit où il était est vide. Dans le second conte le héros refuse de se réveiller.
J'ai eu l'impression que l'auteur interrogeait sur la mort sans la nommer. Pour moi il manque un point final, c'est une ressenti très personnel car on peut apprécier les histoires qui finissent en point de suspension...
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