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Critique de BazaR


BazaR
06 novembre 2018
Suite du début, toujours aussi poilant.

Docteur Strange et tous ses potes magiciens font de la résistance face à l'Empirikul – un agrégat de clones technos mené par un fanatique de la science qui veut annihiler la magie du multivers – qui a envahi la Terre. La magie elle-même est passée dans le maquis, se cachant dans quelques vieux objets tout pourris que les mages essaient de déterrer.

Jason Aaron a profondément remanié ce personnage plutôt bonnet de nuit en général. Maintenant le voilà gaffeur, dragueur, pétri d'humour pince sans rire aussi. Cette absence de sérieux colle assez bien avec le virage que Marvel a pris au cinéma. Aux antipodes, Aaron renforce le côté tragique du personnage en développant les mesures qu'il prend – ou que son « serviteur » Wong prend pour lui – pour tenir face à la douleur qui vient en feedback de chaque usage de la magie. A force de mettre l'entropie liée à la magie sous le tapis, on finit par créer des monstres ; une approche très le Guin du sujet.

Le dessin de Chris Bachalo est épais et probablement surchargé, mais il génère une atmosphère tout à fait adéquate aux univers mystiques du Docteur Strange.

Affaire à suivre.
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