Je me suis mise à lire
Flatland après en avoir entendu parler comme l'un des premiers romans de science-fiction, mais aussi comme ouvrage recommandé à la fois aux étudiants en sciences et aux personnes réfractaires aux mathématiques. Un tel paradoxe m'a interpellée et, étant moi-même peu douée en cette matière, je me suis lancée avec curiosité dans ce petit livre.
Le roman est partagé en deux : dans une première partie, le narrateur, Carré de son état, nous décrit les us et coutumes de
Flatland. Dans une deuxième partie, il partage ses impressions quant à l'apparition de la Sphère et sa découverte de mondes en une, puis trois, puis aucune dimension. le tout, schémas à l'appui.
Si quelques rudiments en géométrie me semblent nécessaires pour bien se représenter ce monde original, il est vrai que la lecture est non seulement facile, mais très agréable, que nous soyons doués en sciences ou pas du tout. Certains passages sont même amusants car, au-delà du discours du Carré, nous percevons la satire de l'époque victorienne de l'auteur.
Flatland est aussi une allégorie religieuse, ce qui ne surprend pas vu qu'Edwin Abbott étudiait la théologie.
Mais le thème principal concerne bien évidemment notre perception du monde. [Lire la suite de la critique sur le site de la Lune Mauve]
Lien :
http://www.lalunemauve.fr/ec.. Commenter  J’apprécie         50