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Critique de GoodBooksGoodFriends


Fascinante Frieda.
Lumineuse Frieda.
Inspirante Frieda.

Frieda von Richthofen, c'est cette femme mariée qui a "quitté ses enfants" pour l'écrivain et poète D.H. Lawrence, plus jeune qu'elle de quelques années, et ayant vécu avec lui jusqu'à la mort de ce dernier, dix-huit ans plus tard.

Annabel Abbs a choisi de réhabiliter son image, en mettant en avant l'attachement fort de Frieda à ses enfants, ses tentatives pour les revoir, la blessure causée par cet éloignement forcé, la douleur quotidienne de ne pas les voir, d'en être séparée...
Par vengeance et parce qu'il se sent déshonoré, son mari fera tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher celle qui l'a abandonné de retrouver ses enfants et de les emmener vivre avec elle.

Les chapitres sont courts, donnent la parole à Frieda mais aussi à Monty, l'aîné de ses enfants, et plus rarement à Ernest, son mari.
L'empathie pour Frieda est immédiate, femme écartelée entre l'amour pour son amant et l'amour maternel, dans une société qui ne laisse pas une femme être une mère sans être une épouse.
La détresse des enfants est poignante ; des enfants qui souffrent de cette absence au point d'en ressentir des symptômes physiques.

Tant de choses qui font que j'ai adoré ce roman, qui a confirmé mon goût pour les biographies romancées.
L'addendum à la fin du roman est particulièrement intéressant, où l'auteure expose ses choix et explique certains "arrangements" pris avec la vérité.
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