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Critique de nathaliebullat
Quel Délicieux mariage de mots et de mets. Ce n'est pas un livre de cuisine, c'est une gourmandise littéraire .
Mettez une poétesse aux fourneaux face à une batterie de cuivre, son imagination et sa sensibilité révolutionnent alors la littérature culinaire.
Sur des faits réels, l'auteure nous invite dans les cuisines bourgeoises d'Eliza Acton, poétesse et dramaturge anglaise de l'époque victorienne, qui pour se détacher des déchirures du passé, s'adonne autant au plaisir d'écrire qu'à celui de bons repas.
L'écriture est d'une telle richesse et d'une telle sensualité que l'on croirait lire les carnets de cuisine de Colette ou les récits
de repas de terroir de Georges Sand.
Ce roman à deux voix met en avant la rencontre, l'amitié, et le combat de deux femmes indépendantes de milieu social opposé.
Célibat, maternité, mépris de classe, secrets et mensonges sont évoqués parmi les bruits de casseroles et hachoirs dans les cuisines des plus sales aux plus modernes.
Eliza, issue d'une aristocratie déchue, "vieille fille" de 30 ans, se bat pour écrire en son nom poèmes et pièces de théâtre. Elle écrira aussi un livre de cuisine moderne, ce qui paraissait vulgaire et dégradant à cette époque pour une femme de sa classe !
Ann Kirby, bien que très pauvre, sait lire et écrire. Elle s'occupe de sa famille dont une mère déficiente.
Seconder Eliza sera une révélation !
Eliza mettra 10 ans pour révolutionner l'art culinaire en faisant ressortir la saveur des ingrédients avec poésie et précision.
Dans cet univers gourmand, parmi des effluves de pain d'épices, de poivre, noix mûres et autre sauce poulette,
le lecteur suit avec un mélange de plaisir et de tristesse la vie de ces deux femmes qui travaillent sans relâche en coupant, épépinant,
rôtissant à longueur de journée.
Chacune cachant à l'autre ses soucis familiaux et ses blessures passées.
A lire ou plutôt à savourer comme un plat sucré-salé
Mettez une poétesse aux fourneaux face à une batterie de cuivre, son imagination et sa sensibilité révolutionnent alors la littérature culinaire.
Sur des faits réels, l'auteure nous invite dans les cuisines bourgeoises d'Eliza Acton, poétesse et dramaturge anglaise de l'époque victorienne, qui pour se détacher des déchirures du passé, s'adonne autant au plaisir d'écrire qu'à celui de bons repas.
L'écriture est d'une telle richesse et d'une telle sensualité que l'on croirait lire les carnets de cuisine de Colette ou les récits
de repas de terroir de Georges Sand.
Ce roman à deux voix met en avant la rencontre, l'amitié, et le combat de deux femmes indépendantes de milieu social opposé.
Célibat, maternité, mépris de classe, secrets et mensonges sont évoqués parmi les bruits de casseroles et hachoirs dans les cuisines des plus sales aux plus modernes.
Eliza, issue d'une aristocratie déchue, "vieille fille" de 30 ans, se bat pour écrire en son nom poèmes et pièces de théâtre. Elle écrira aussi un livre de cuisine moderne, ce qui paraissait vulgaire et dégradant à cette époque pour une femme de sa classe !
Ann Kirby, bien que très pauvre, sait lire et écrire. Elle s'occupe de sa famille dont une mère déficiente.
Seconder Eliza sera une révélation !
Eliza mettra 10 ans pour révolutionner l'art culinaire en faisant ressortir la saveur des ingrédients avec poésie et précision.
Dans cet univers gourmand, parmi des effluves de pain d'épices, de poivre, noix mûres et autre sauce poulette,
le lecteur suit avec un mélange de plaisir et de tristesse la vie de ces deux femmes qui travaillent sans relâche en coupant, épépinant,
rôtissant à longueur de journée.
Chacune cachant à l'autre ses soucis familiaux et ses blessures passées.
A lire ou plutôt à savourer comme un plat sucré-salé
