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Critique de Seijoliver


Comparer au vaste projet et au texte ample (800 pages) qui allait de pair - Sin semillas - , ce Nipponia Nippon de seulement 140 pages n'en ait pas moins aussi intéressant.
Abe Kazushige est toujours aussi sombre - réaliste ? - sur la société japonaise. Son personnage principal a dix sept ans ; ce n'est pas totalement un hikikomori, mais c'est un solitaire, mal dans sa peau, incompris, et banni par ses parents suite à sa passion pathologique pour une lycéenne. Il vit seul à Tokyo et s'est donné pour mission de résoudre le problème des ibis japonais (nom savant Nipponia Nippon) en voie de disparition. L'interrogation sur l'espèce animale ( qui n'est plus japonaise que de nom car pour sauver les derniers représentants on effectue des croisement avec des ibis chinois) se double d'une interrogation sur l'identité du jeune homme.
Dans son isolement, ses recherches (le texte est truffé de données documentaires - qu'elles soient vraies ou fausses a peu d'importance) et ses réflexions le conduisent à planifier une opération "commando" vers l'île de Sado où les ibis sont sauvegardés.
Le texte déroule, avec des retours sur la vie du jeune homme avant son exil tokyoite, cette montée vers le dramatique dénouement.
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