Premier tome de la mythique trilogie Eisenhorn avec Malleus et bien sûr Hereticus dans l'univers Warhammer 40.000
L'inquisition, l'une des institutions les plus redoutées de l'Imperium. Un groupe d'enquêteurs d'élite à la détermination d'acier, pour chasser xénos, mutants et hérétiques. Leur bras armé ? Tout ce qu'ils peuvent réquisitionner de forces militaires, y compris un chapitre de space marines.
Eisenhorn est un inquisiteur, membre de l'Ordo Xenos, un pur et un dur, un puritain doté d'un fort pouvoir de persuasion. Confronté à des hérétiques alliés à des extraterrestres corrompus par le chaos, rien que cela, notre héros, un peu monomaniaque, va voler de mondes en mondes à la poursuite d'un ennemi immatériel, source d'un immense pouvoir capable de corrompre l'humanité toute entière.
J'avais au départ, un peu peur de tomber sur une oeuvre un peu trop cérébrale... Suis-je bête. C'est du W40k. le roman démarre à 100 à l'heure, accélère au milieu pour finir à fond les gamelles. Ça dépote, ça défouraille à tout va. Une enquête policière menée tambour battant par un inquisiteur particulièrement en forme avec rebondissements à la pelle. Quand il n'y en a plus, il y en a encore. Pour plagier honteusement Alfaric, je dirais que c'est 24 heures chrono au pays de l'Empereur-Dieu de l'Humanité.
Bon, au chapitre des reproches, on pourrait citer des personnages secondaires un peu trop lisses et stéréotypés, renforcés en cela par un mode narratif à la première personne. On ne s'étend pas non plus trop sur les états d'âme de notre héros sans peur et sans reproche qui compense ce manque à coups de bolter et fusil laser.
Abnett a été meilleur que cela avec sa série des fantômes de Gaunt (qui reste le must, pour moi, dans cet univers), mais l'action omniprésente contrebalance efficacement ces lacunes.
Un excellent divertissement.