L’absence à soi rejoint l’absence aux autres, comme si les connexions étaient perdues.
Agir, c’est parfois changer, c’est quitter, lorsque la situation devient irrespectueuse de soi, c’est rompre les amarres quand il la faut, s’il le faut. Agir, c’est faire l’expérience de sa liberté.
L'angoisse naît de l'impossibilité à agir.
Cacher ces mouvements de l'âme pour ne pas déplaire conduit à présenter à l'extérieur une sorte de masque : préparer son personnage social, son apparence, pour être certain que rien de vrai ne transparaîtra.
Etre humain, c'est se rendre compte de sa souffrance, celle d'aujourd'hui, celle de l'enfance. Ne pas la fuir, ni la laisser nous réduire. Accepter cette solitude intérieure, commune à tous et pourtant si peu dicible.
Mais on sait, dans son intime, combien on n'est pas soi-même face aux autres.
La sensibilité, loin de nous affaiblir, nous anoblit. Elle est le langage de notre humanité profonde, inquiète et soucieuse de sens, de valeurs.
Notre angoisse elle-même est source de créativité. L'art en est la preuve. Combien d'artistes angoissés ont-ils puisé dans cet aiguillon pour créer leurs oeuvres, en transcendant ce qui les habitait alors?
Pour faire de votre fragilité une force, apprenez d'abord à mieux vous connaître. Développez votre goût pour l'introspection.
Les blessures sont toujours des meurtrissures de la relation : manque d'amour, solitude affective, manque de reconnaissance, décalage, perte de confiance en l'autre ou dans les autres, etc.