Tuer n'est pas vivre, tome 1 : Le prix du crime

C'est certainement le titre du roman qui m'a intriguée … Un rappel de l'un des films de James Bond «  Permis de tuer » ?   D'emblée, j'ai été plongée par la relation électrique et sensuelle de la belle Marina, la fille de Tony … une Betty Boop à l'italienne et Wade, si craquant… Et puis on est pris jusqu'à la fin … qui amène à la lecture de la suite. Moi qui n'ai jamais regardé «  le Parrain », c'est la surprise et quelle surprise ! …Charlotte Adam a réussi à planter avec brio des personnages bien campés dans l'univers de la mafia et les passions humaines y sont magnifiées par son style fluide et charmeur. Tout cela dans le décor de Manhattan et avec la musique, les couleurs de l' Italie !… Car Tony, le père de Marina, c'est le patron de la Dolce Italia : non seulement les plats mais l'ambiance chaude et sensuelle de l'Italie y sont représentés, et ce jusqu'à la nappe aux couleurs vert blanc rouge... Avec l'odeur des spaghettis, des tiramisus s'y mêle aussi celle noire et prégnante de la poudre des revolvers des mafieux … le sexe et la mort se côtoient … C'est Éros et Thanatos … C'est un grand polar bien ficelé ! Les rebondissements nous maintiennent dans l'addiction … Et parfois j'ai pu remarquer des touches pleines d'humour comme celle-la : la série préfée de Marina est «  Mafiosa » … Bref, j'ai été «  capturée » …