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Critique de Foufoubella
Coup de coeur
Et dire que je n'aurais jamais lu ce roman si ma libraire préférée ne me l'avait pas mis entre les mains...
Je savais, dès les premières pages, que j'allais aimer ce livre, cette histoire. Je n'ai su que c'était un coup de coeur qu'au moment d'arriver sur la dernière page, avoir senti l'émotion monter, quand des larmes ont coulé. Kaouther Adimi m'a touchée en plein coeur.
Au démarrage, pourtant, il s'agit d'une histoire basique, banale, racontée un peu sous forme de conte, avec pas mal d'ellipses qui, au lieu de gêner le lecteur, donnent au contraire du rythme à la narration. En moins de 300 pages, l'auteure raconte une partie de l'histoire de l'Algérie, de 1922 à 1992. Et cette histoire de l'Algérie c'est aussi un peu notre histoire. Qu'on enseigne malheureusement très (trop) peu. Mais il ne s'agit pas non plus de donner un cours mais de raconter des (petites) histoires, celles de ses personnages, dans la Grande.
Alors oui, en effet, peut-être, est-ce trop condensé. Mais en même temps, en si peu de pages au final, elle arrive à retranscrire des émotions, des odeurs, des images, dans une langue délicate et poétique. Ce n'est jamais cru, jamais vulgaire, cela sonne vrai pour autant.
Et enfin, quand arrive la partie sur Leïla, on passe encore dans une autre dimension, sur le pouvoir (et le poids) des mots et de la littérature, ces mots, cette écriture qui peuvent être à la fois une libération et un enfermement, cette langue qui peut être un exécutoire ou une mise à mort. Certaines choses doivent rester intimes.
Oui, ce roman est trop court. Non parce qu'il manque de densité, de relief, mais parce que j'aurais tellement eu envie de prolonger ma balade auprès des personnages.
Un roman que je conseille, évidemment.
Et dire que je n'aurais jamais lu ce roman si ma libraire préférée ne me l'avait pas mis entre les mains...
Je savais, dès les premières pages, que j'allais aimer ce livre, cette histoire. Je n'ai su que c'était un coup de coeur qu'au moment d'arriver sur la dernière page, avoir senti l'émotion monter, quand des larmes ont coulé. Kaouther Adimi m'a touchée en plein coeur.
Au démarrage, pourtant, il s'agit d'une histoire basique, banale, racontée un peu sous forme de conte, avec pas mal d'ellipses qui, au lieu de gêner le lecteur, donnent au contraire du rythme à la narration. En moins de 300 pages, l'auteure raconte une partie de l'histoire de l'Algérie, de 1922 à 1992. Et cette histoire de l'Algérie c'est aussi un peu notre histoire. Qu'on enseigne malheureusement très (trop) peu. Mais il ne s'agit pas non plus de donner un cours mais de raconter des (petites) histoires, celles de ses personnages, dans la Grande.
Alors oui, en effet, peut-être, est-ce trop condensé. Mais en même temps, en si peu de pages au final, elle arrive à retranscrire des émotions, des odeurs, des images, dans une langue délicate et poétique. Ce n'est jamais cru, jamais vulgaire, cela sonne vrai pour autant.
Et enfin, quand arrive la partie sur Leïla, on passe encore dans une autre dimension, sur le pouvoir (et le poids) des mots et de la littérature, ces mots, cette écriture qui peuvent être à la fois une libération et un enfermement, cette langue qui peut être un exécutoire ou une mise à mort. Certaines choses doivent rester intimes.
Oui, ce roman est trop court. Non parce qu'il manque de densité, de relief, mais parce que j'aurais tellement eu envie de prolonger ma balade auprès des personnages.
Un roman que je conseille, évidemment.
