Voici un recueil de nouvelles qui, je pense, trouvera sa place dans la bibliographie « Black live matter ».
Le genre utilisé est celui de la dystopie, qui permet de grossir le trait jusqu'à l'absurde (en sommes-nous certains ?). C'est ainsi qu'un père de famille est relaxé pour légitime défense après avoir décapité en pleine rue cinq enfants noirs qui se trouvaient sur son chemin et qui lui ont donné le sentiment d'être en danger par leur simple présence.
Voilà pour la première nouvelle. Elles sont toutes aussi aberrantes et nous montrent combien le traitement de la société diffère selon que les personnages sont Blancs ou Noirs.
Mais l'auteur va plus loin. Il met en exergue la déshumanisation de la société de consommation, entraînant une grande confusion sur ce qui est essentiel, existentiel. La nouvelle
Friday Black est en ce sens un vrai chef-d'oeuvre.
Petit bémol : beaucoup de violence dans ces récits, heureusement que le format de nouvelles m'a permis de faire des pauses sans casser la trame.
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