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Critique de florencem


Un tout petit peu moins enchantée par ce troisième tome de My happy marriage. Je ne sais pas j'ai cette impression d'une intrigue un peu fouillis qui part dans tous les sens. Que Akumi Agitogi essaye d'instiller un côté « shonen » sans parvenir à trouver un bon équilibre avec la romance entre Miyo et Kiyoka. Et j'en viens à me demander si je suis vraiment fan de tout le côté surnaturel du manga, du moins de la façon dont il est présenté ici… J'espère que la suite saura plus me convaincre.

Le début du tome trois était… nécessaire. Il fallait que le cas de la famille de Miyo soit réglé de façon nette et sans retour, mais j'avoue qu'à part le moment où Kiyoka entre en action… le reste a été assez difficile à lire. Déjà parce qu'on assiste à une redondance. Kaya qui se montre mais alors infecte au possible et qui croit qu'elle est dans son droit… c'était d'un pathétique… Les auteurs essayent de mettre cela sur le dos de ses parents mais… je pense qu'à un certain âge, nous sommes en mesure de réfléchir par nous-même. Bref, on a encore envie de lui mettre une bonne gifle et de la laisser là. le reste de la famille ne relève pas le niveau et autant de bassesse finit par être risible. Des méchants méchants. Moi qui aime un peu de psychologie, ici, c'est totalement raté. Alors oui, ils jouent le jeu du scénario, mais un peu de nuances n'auraient pas fait de mal.

Miyo sort un peu plus forte de cette mésaventure, mais elle a encore beaucoup de chemin à faire. Au début de My happy marriage, j'arrivais à comprendre et à justifier son côté très effacée et peu sûre d'elle, mais j'avoue que maintenant, je suis un petit peu moins emballée. Je ne veux pas non plus qu'elle devienne pleine d'assurance et qu'elle efface toute la maltraitance qu'elle a subi au cours de toute sa vie, mais une évolution serait fortement appréciée. Quelque chose de plus marquée tout du moins. Parce qu'on tourne un peu en rond au final. Oui, Miyo et Kiyoka sont très mignons tous les deux, et oui l'époque n'est pas propice aux grandes effusions, mais… une démonstration un peu plus physique ne serait pas mal.

Et on en vient à la partie plus sombre du manga. J'ai un peu peur car un nouveau méchant prend le devant de la scène, et j'ai encore l'impression qu'il va être comme la famille de Miyo. L'antagoniste sans morale qui n'a pour rôle que d'être le méchant. Et si cela se révèle être le cas, j'avoue que je serais très déçue. Parce que ce n'est pas du tout ce que je recherche. L'idée de mêler les genres est intéressante, mais il ne faut pas aller à la facilité, et travailler la psychologie des héros n'est pas suffisant. Je suis donc un peu inquiète quant à la suite.

Un tome qui clôture un arc pour en ouvrir un autre, mais qui je l'espère saura plus se démarquer. Avec ce tome trois je ne suis pas convaincue du jeu entre le côté ultra mignon et naïf, et à l'opposé le côté sombre que l'on agrémente d'humour pour mieux faire avaler la pilule. A voir donc.
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