AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Alfr


Alfr
25 février 2021
Lecture inhabituelle pour moi. J'oserai même dire que c'est une lecture visant à me sortir de ma zone de confort ! Ce livre est une discussion, un espace de réflexions. Johanna Berrebi, qui se présente comme une "éternelle amoureuse" s'interroge sur le sens de l'amour. Drôle d'expression qui regroupe toutes les questions que l'on peut se poser sur la naissance, les causes, la longévité, les conséquences, le désir, le bonheur d'une seule chose, pièce maîtresse de notre vie : l'amour.

Deux personnes répondent à ces questionnements : Joseph Agostini (psychologue clinicien, psychanalyste, chroniqueur et écrivain) et Meta Tshiteya, réalisatrice, définie comme polyamoureuse, féministe et bisexuelle. Cette discussion présente de nombreux avantages pour le lecteur / spectateur / auditeur / penseur. En effet, libre à nous d'adopter la position souhaitée en lisant ce livre. Libre également de lire, relire, couper la lecture, la prolonger par une réflexion....Mais attention ! Autant, les questions sont ouvertes et très simples, autant les réponses peuvent être pointues en abordant le thème de la psychanalyse. D'où l'importance des deux voix. En effet , celle du psychanalyste nous pousse à nous interroger sur notre éducation, notre rapport à l'enfance tandis que celle de Meta nous permet d'aborder la réponse autrement, en particulier dans notre rapport à la société, et aux normes imposées par celle-ci. le polyamour et la compersion y sont tour à tour exposés et méritent réflexion également. Chacun peut y trouver son compte.

Cette réflexion m'a poussée à m'intéresser de nouveau à la psychanalyse mais surtout à me questionner sur mon rapport à l'amour. Et je pense qu'il est nécessaire, pour chacun d'entre nous, de le faire aussi souvent que possible. Car l'une des leçons à tirer est qu'il est fondamental de se sentir bien à soi, serein avant d'aborder n'importe quelle relation amoureuse. Et de ne jamais perdre de vue que "je suis la seule qui me soit indispensable" comme le dit si bien Meta Tshiteya.

La fin de l'ouvrage propose quelques réflexions liées à l'hystérie, à la perversion et au narcissisme. J'aurais aimé les découvrir plus longuement...Peut-être cela se fera-t-il sous un autre titre ? Je l'espère car le procédé est intéressant.

Je vous invite à découvrir les nombreuses autres et riches réflexions de cette discussion "sur le divan" et à vous faire votre propre idée de ce que signifie et représente l'amour pour vous et je remercie Babelio et les éditions "Envolume" pour ce moment de partage.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}