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Critique de plume_et_vanille


Rosie et Alex sont meilleurs amis depuis leurs 6ans. Ensemble, ils ont fait les quatre cent coups. Cependant, le temps creuse leurs relation : Alex déménage, Rosie tombe enceinte à 18ans… le sort semble s'acharner sur eux. Peut on aimer quelqu'un au point de l'attendre toute une éternité ?

Réutiliser le mot éternité me semble judicieux car c'est le cas, ce livre dure bien une éternité. Il est important de préciser que ce livre est avant tout un assemblé de correspondence, par mail ou par texte. Ces dernières sont globalement courtes excepté certaines lettres. Suivre les péripéties des deux personnages qui s'éloignent avec le temps et ont de réel problème de communication, à travers de simple lettres et mail, c'est déjà compliqué. En effet, la compréhension de l'histoire est plus facile quand on est dans la tête du protagoniste ce qui n'est pas le cas ici. Mais au delà d'un simple roman épistolaire (je dois dire le premier que je lis), La vie est un arc-en-ciel c'est un roman de 400 pages qui dure 50 ans. Parce que le fait sont les suivant (attention spoiler) :
Il faut attendre 50 ans pour que nos deux protagonistes se réunissent. 50 ans de mauvaise communication, de hasard et de malchance. Je sais apprécier un bon slow burn mais la c'est une autre dimension. Et pourtant le livre partait bien. En effet, l'écriture est agréable, l'histoire plaisant et humoristique (quoi que je ne me suis pas vraiment attaché aux personnages), mais plus le temps passe (que ce soit dans la vie ou dans le livre), plus la frustration s'accumule, et plus le temps paraît long. A un certain moment, j'ai même dû sauter des lignes pour ne pas m'endormir. Je ne parlerai même pas de l'ellipse temporelle de 10 ans qui survient sans prévenir à un moment complètement improbable, histoire d'étirer en longueur un récit déjà extrêmement long. Et tout ça pour que les retrouvailles de nos deux protagoniste amoureux ce situe (et la j'avoue que c'est hallucinant) dans le prologue. Sur une page et demi. Tellement de frustration accumulée qui ne retombera jamais a cause de cette fin presque bâclé comparé aux 398 autres pages. Bilan ? Au bout de 300 pages (pour ne pas dire 250) je m'ennuyais ferme, le tout pour une fin qui ne m'a pas du tout satisfaite. Et quand il ce sont enfin retrouvé je dois avouée que je me suis demandée si je ne les préférai pas séparé. Il faut aussi noter qu'il existe un film (Love, Rosie) basé sur ce livre, film que j'ai beaucoup apprécié.
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