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Critique de franksinatra
Ce roman de terroir trace à la fois le portrait d'un homme à la personnalité attachante, épris de justice et de liberté, à la fois Till l'Espiègle et Robin des Bois, et celui d'une région entre terre et mer au coeur du littoral varois. A la fin du XIXème siècle, Maurin est un braconnier, dans le bon sens du terme, aussi porté sur le gibier qu'il abat grâce à la précision de son coup de fusil légendaire que sur les femmes qu'il séduit d'un simple clin d'oeil, amoureux de la galéjade et de ses collines qu'il arpente inlassablement chaussé de ses espadrilles en corde et portant un lourd carnier de cuir qui renferme tous ses trésors. le coeur de l'intrigue est léger et tourne autour de l'idylle contrariée avec la belle et jeune corse Tonia, promise au gendarme Alessandri. Pendant que Maurin joue des tours pendables à la Maréchaussée, celle-ci, quelques peu moquée, essaie sans succès de mettre le chasseur en prison. L'histoire est entrecoupée d'intermèdes composés de contes et d'anecdotes souvent cynégétiques et toujours provençales, bien écrits et très agréables à lire pour qui aime la verve du folklore méridional, le soleil et le chant des cigales dans les oliviers
