franksinatra

Dès mon plus jeune âge, j'ai été amoureux des livres. Encore maintenant un de mes rêves les plus tenaces est d'avoir une bibliothèque en bois précieux avec une échelle coulissante pour atteindre le plafond et y ranger tous mes bouquins (je devrais en parler à ArnoT, il doit certainement me comprendre) et un des mes plaisirs est de traîner chez les bouquinistes. Je disais donc que j'étais amoureux des livres, avant cette petite digression, déjà tout jeune. Oh ! n'allez pas croire qu'à six ou sept ans je lisais Flaubert ou Hugo. Non, non. j'ai beaucoup joué aux cow-boys et aux indiens, aux gendarmes et aux voleurs ou encore aux billes dans la cour de l'école. Mais c'est vrai qu'à la maison il y a toujours eu des livres. Je revois dans la bibliothèque paternelle les ouvrages des grands classiques reliés de cuir des Editions Rencontre Lausanne que mon père, bibliophile selon Anatole France, recevait régulièrement ou encore le Larousse du XXème siècle que je consultais parfois pendant des heures religieusement et dont les pages illustrées m'émerveillaient pendant que les mots dont je lisais les définitions sans toujours les comprendre me permettaient de rêver et de laisser libre cours à mon imagination. C'est grâce à la présence de ces livres que j'ai développé ma curiosité intellectuelle et que j'ai compris très tôt qu'ils feraient partie intégrante de ma vie et c'est grâce à eux que j'écris ces quelques lignes pour partager avec vous, membres de Babelio, une passion commune.