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Critique de gonewiththegreen
Avant de parler de cet ouvrage , qui est un essai sur la Turquie d'aujourd'hui expliquée par son passé , il nous faut présenter l'auteur.
il s'agit d'un politologue aux multiples casquettes , allant de l'enseignement de l'histoire des idées politiques dans le XIXème ottoman, à la rédaction d'articles dans différents quotidiens , en passant par des travaux à l'ONU ou dans la communauté européenne tout en ayant plaidé en Turquie pour la reconnaissance du génocide arménien. Voilà, on sait un peu mieux qui a écrit ce livre . Cela aurait été le cousin d'Erdogan, pas sur que le contenu soit le même !
C'est un livre très dense, et très court, qui propose une entrée et non un traitement exhaustif de la situation turque , loin de là, mais un livre peut il être exhaustif sur le sujet ?
L'auteur s'appuie sur le passé pour montrer l'influence de l'antagonisme entre Occident et l'ex Empire Ottoman , celui ci ayant pourtant ouvert grand ses bras à tous les peuples quand l'occident se refermait et attisait sa haine de tout ce qui n'était pas chrétien.
Il revient sur l'occidentalisation du pays au tournant du 20 ème siècle puis sur le retour en arrière de l'APK,parti au pouvoir depuis le début du 21 ème siècle .
"La faillite de l'occidentalisation y est démultipliée par celle de la désoccidentalisation".
L'auteur revient sur deux faits qui pour lui ,entre autre, engendre, le malaise actuel ou qui tout au moins auraient pu l'atténuer.
La non reconnaissance du génocide arménien et le refus de l'Europe de s'ouvrir, quand il en était temps, à la Turquie , poussant celle ci dans les bras des radicaux qui font de la propagande , de la menace , de la guerre, tellement pratique pour invoquer toutes les raisons du monde pour purger , les fers de lance du pouvoir .
C'est un livre globalement très pessimiste sur l'avenir de ce pays qui avait tout pour devenir un modèle de tolérance et de pays libre . Pays comptant le plus de personnes incarcérées après la Russie , pays content le plus d'armes en circulation illégale (comment fait on pour compter les armes qui ne sont pas censées exister ?), dans les derniers (152 eme sur 63) pour l'indice global de la paix . Pays où pour avoir la nationalité , il faut d'abord avoir la religion. Ça fait froid dans le dos.
Cependant, une lueur d'espoir vient de l'interview d'Etienne Coupeaux, qui pense que la jeunesse turque est en marche et ne supportera pas longtemps la tyrannie . Ces jeunes et autres minorités se déclarent Türkiyeli, c'est à dire citoyens de la Turquie sans se reconnaitre turc,notion ethno-religieuse. Mais à quel prix ?
Un livre trop court, mais une bonne port d'entrée .
il s'agit d'un politologue aux multiples casquettes , allant de l'enseignement de l'histoire des idées politiques dans le XIXème ottoman, à la rédaction d'articles dans différents quotidiens , en passant par des travaux à l'ONU ou dans la communauté européenne tout en ayant plaidé en Turquie pour la reconnaissance du génocide arménien. Voilà, on sait un peu mieux qui a écrit ce livre . Cela aurait été le cousin d'Erdogan, pas sur que le contenu soit le même !
C'est un livre très dense, et très court, qui propose une entrée et non un traitement exhaustif de la situation turque , loin de là, mais un livre peut il être exhaustif sur le sujet ?
L'auteur s'appuie sur le passé pour montrer l'influence de l'antagonisme entre Occident et l'ex Empire Ottoman , celui ci ayant pourtant ouvert grand ses bras à tous les peuples quand l'occident se refermait et attisait sa haine de tout ce qui n'était pas chrétien.
Il revient sur l'occidentalisation du pays au tournant du 20 ème siècle puis sur le retour en arrière de l'APK,parti au pouvoir depuis le début du 21 ème siècle .
"La faillite de l'occidentalisation y est démultipliée par celle de la désoccidentalisation".
L'auteur revient sur deux faits qui pour lui ,entre autre, engendre, le malaise actuel ou qui tout au moins auraient pu l'atténuer.
La non reconnaissance du génocide arménien et le refus de l'Europe de s'ouvrir, quand il en était temps, à la Turquie , poussant celle ci dans les bras des radicaux qui font de la propagande , de la menace , de la guerre, tellement pratique pour invoquer toutes les raisons du monde pour purger , les fers de lance du pouvoir .
C'est un livre globalement très pessimiste sur l'avenir de ce pays qui avait tout pour devenir un modèle de tolérance et de pays libre . Pays comptant le plus de personnes incarcérées après la Russie , pays content le plus d'armes en circulation illégale (comment fait on pour compter les armes qui ne sont pas censées exister ?), dans les derniers (152 eme sur 63) pour l'indice global de la paix . Pays où pour avoir la nationalité , il faut d'abord avoir la religion. Ça fait froid dans le dos.
Cependant, une lueur d'espoir vient de l'interview d'Etienne Coupeaux, qui pense que la jeunesse turque est en marche et ne supportera pas longtemps la tyrannie . Ces jeunes et autres minorités se déclarent Türkiyeli, c'est à dire citoyens de la Turquie sans se reconnaitre turc,notion ethno-religieuse. Mais à quel prix ?
Un livre trop court, mais une bonne port d'entrée .
