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Critique de soljm


La presque fin du monde avec Sandrine Collette, dite « la chose » est noire, repoussante, affreuse. Avec Alan Rumaan, ça s'appelle « le bruit », insidieux, irréel, vertigineux. C'est ce qui m'a plu dés le début. L'auteur nous inflige des listes, de courses, des descriptions de la maison de vacances, tout transpire la joie de vivre le plaisir et en même temps on se dit que si c'est aussi détaillé c'est que ça va partir en sucette. En effet ça dérape vite et on sent monter une peur enfouie, on peut s'identifier et se dire qu'on ne serait peut-être pas plus courageux, plus équilibré, plus efficace et ça crée de l'empathie. Et puis il y a toujours cet art de dire, tel personnage fait ceci ou cela et l'auteur nous informe que ça va foirer. le suspense est sana cesse présent grâce aux rebondissements. Les choses s'aggravent sans que l'auteur n'en vienne aux scènes d'horreur, ce sont des humains ordinaires qui révèlent leur égoïsme, leur revanche, leur racisme, leurs croyances, leurs attachements… C'est enfin un livre où on se voit en miroir en train de manger des glaces, à aller au cinéma quand à quelques centaines de kilomètres la guerre en Ukraine fait rage, la vie continue, quoique? Bref, j'ai bien aimé, sur le plan littéraire il y a des astuces, des glissements d'un personnage à un autre que je ne sais pas analyser mais c'était astucieux. Je recommande ce roman à ceux qui peuvent supporter l'idée d'une fin du monde où presque ?
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