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Critique de Josephine2


J'ai bien aimé rentrer dans ce roman. J'étais comme dans un cocon. Je l'ai lu doucement. J'étais à l'aise dans les digressions d'Aaliya Saleh sur son vécu, ses amours, ses amitiés, sa solitude aussi dans un pays toujours en guerre qu'est le Liban. Mais surtout son amour de la littérature.

Elle nous raconte, à travers ses auteurs préférés, sa vie à Beyrouth, au milieu des guerres, comment elle en est venue à être libraire, et à la traduction de romans en arabe, pendant plus de 50 ans. le choix de ses traductions. Son amour également pour les grands musiciens classiques, notamment Chopin.

Une vie en retrait, elle fuit les autres, les foules, ses voisines, a coupé les ponts avec sa famille, vit quasiment en recluse, surtout depuis la perte de sa meilleure amie. Une vie bien solitaire pour une femme seule au Liban. Mais tellement riche. Elle ne sera jamais vraiment seule, entouré de livres, de ses auteurs préférés, de son rituel annuel.

Elle vivra par amour pour les livres, pour le papier, pour son pays qu'elle ne quittera jamais, malgré les blessures affligées à cette ville. Des citations viennent égrener ses pensées, tout au long du livre, très bien amenées. Elles illustrent parfaitement sa vie.

Une vie de papiers.

Une écriture comme je les aime, faisant référence à des auteurs que j'ai hâte de découvrir.
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