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Critique de Diabolau


C'est l'originalité du thème qui m'a porté vers ce roman historique/fantastique/horreur espagnol traduit par Jacques Fuentealba.
Il raconte l'histoire d'un petit groupe de réfugiés républicains espagnols ayant fui la guerre civile, qui, après avoir connu les affres du tristement célèbre camp d'Argelès/mer, sont enrôlés dans une brigade de travail sur la ligne Maginot.
Je n'ai pas connaissance d'un autre roman qui se passe sur cette ligne pourtant célèbre, y compris dans la littérature française, c'est quand même un comble.
L'atmosphère est bien glauque, donc assez réussie. Les scènes d'horreur, bien que je ne sois pas un spécialiste du genre, m'ont semblé assez efficaces.
Le style de l'auteur, bien qu'éloquent et évocateur, est quand même un brin descriptif par moments, avec très peu de dialogues, et il a souvent tendance à être redondant (des mots/expressions/formulations reviennent souvent, alors que le roman n'est pas très long.)
La partie dans les fortifications sur la ligne Maginot m'a hélas un peu laissé sur ma faim, avec un terrible air de déjà-vu (le groupe coincé dans un huis-clos face à un ennemi à demi invisible qui fait disparaître les membres du groupe les uns après les autres, alors que ceux qui restent deviennent de plus en plus paranos, etc.) Après, on peut aussi le vivre comme un hommage au genre, tout est question de point de vue, mais moi j'ai trouvé ça un peu longuet.

Un bilan mitigé donc pour moi, mais un livre qui mérite quand même d'être lu, notamment par les amateurs du genre angoisse/horreur qui y trouveront les codes qu'ils aiment avec un peu de profondeur réflexive.
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