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Critique de clemia


J'ignore si en entrant dans ma vie, la steppe a invité Dieu en moi, mais, pour sûr, elle a recomposé l'ordre de la matière qui me constitue.

Cela fait déjà plus d'un an que nous vivons avec le covid et l'impression que nos horizons diminuent, qu'ils s'essoufflent.

Avec la petite révérence à la vie nomade de Marc AlauxLa vertu des steppes, paru aux éditions transboréal, je vous propose de retrouver un peu de souffle, de remplir vos poumons de cet air de liberté, de ce monde de plaines physiques et sensorielles.

La Mongolie et ses étendues d'herbe, je ne pense pas me tromper en disant qu'on l'a tous vu dans des reportages à la télé. Peut-être aussi un peu idéalisée. Idéaliser sa liberté sans frontières.
Dans ce petit texte, Marc Alaux nous livre son vécu des steppes et de la vie nomade. Il le fait sans fioritures, il parle avec son coeur qu'on sent battre au rythme du vent sur la steppe.
Il nous emmène à ses côtés, et l'instant de ma lecture, j'y étais, là-bas. Je sentais ce vent, je percevais les mouvements répétés mais jamais identiques, je voyais les yourtes au loin. Pendant un moment trop court, j'ai eu l'impression de percevoir l'univers à la manière des nomades, dans son immensité, tournant, toujours en mouvement, car "sans mouvement, pas de vie. Et le mouvement délivre." Il délivre de nos égaux, de nos préoccupations ininterrompues trop éloignées du vivre et nous permet de sentir presque physiquement le temps et ainsi d'en reprendre possession...

Partez à votre tour, goûter, écouter et sentir la brise, la sécheresse du vent chaud dans la gorge, les bruits des sabots sur l'herbe rasé, les chants diphoniques raisonnant dans les steppes.

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