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Critique de brigittelascombe


Olympia Alberti, qui a publié une trentaine d'ouvrages, a obtenu un prix de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre poétique.
L'amour palimpseste et Coeur rhapsodie, coeur absolu se voient ici réédités. S'y joint L'élégie de Cabourg (inédit).
Le premier et le deuxième comprennent quatre longs poèmes et le dernier un seul.
La poésie libérée, très imagée de l'auteur est finement ciselée: ses vagues sont "gonflées de lune", on voit se creuser le sillon d'écume, l'encre est de feu, les lèvres boivent les étoiles...Elle joue avec les mots ou les invente (ex: "rêvereuse") en une partition à la musicalité subtile et très féminine.
Les vers s'assemblent, coulent de source, bouillonnent, pour créer un chant, une symphonie, une prière qui s'élève vers le ciel.
Car si musicalité il y a, elle est toujours liée à la spiritualité et l'Amour de Dieu.
S'il y a sensualité, il y a extase aussi.
S'il y a guirlande de jasmin, il y a florilège et voyage vers l'Inde, où la mendiante, nue sous son sari, donne l'amour malgré ses souffrances.
"Bienheureuses nos blessures, les mots sont des cicatrices que l'amour fait à nos vies" dit la lumineuse Olympia Alberti qui sait transformer ses maux en sublimes poésies.
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