Il voulait y mettre son cœur, son âme, lui demander pardon de ce silence, de ses voyages de nomade, il savait, maintenant, du moins il voulait s'y fier, que tout l'opaque, le sombre allaient finir, ils allaient retrouver l'or des icônes, l'or perdu de la joie, ils allaient rouvrir les portes et créer, elle sculpterait, il écrirait, la beauté reviendrait, elle ne les avait jamais quittés, et c'était à eux maintenant de la servir, de se laisser traverser par le courage d'aimer, de donner à aimer, seule vérité qui méritât qu'on la servît.
N'y a-t-il pas de la folie à demeurer si entière dans un monde de compromis permanent – et le peu de soif d'autrui... J'ai peur qu'un jour elle ne se brise, comme un coup fatal porté au marbre de ses ferveurs, ou que cette même flamme la consume, la détruise de l'intérieur.
(à propos de douceurs Toscane, Migone)
Ne comptez ni sur un régime mené avec volonté et persévérance ni sur la moindre aide divine pour résister à la tentation car là encore, Oscar Wilde avait raison :" la meilleure façon d'écarter la tentation est d'y céder."
Il pouvait pleuvoir; ailleurs écrire l'attendait, promesse d'une affirmation souveraine.
C'est un chemin difficile qu'il m'a fallu parcourir pour retrouver ce geste d'intimité et pour dire, le soir à la fenêtre : « Sois remercié, ô Seigneur. » Le calme et la paix règnent désormais dans mon royaume intérieur.
Adapté du livre Raging Bull: My Story de Jake LaMotta, Joseph Carter et Peter Savage, Raging Bull, tourné par Scorsese en 1980 évoque un sport, mais lequel?