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Critique de saigneurdeguerre


Nous avions laissé François Montagne en fort mauvaise posture après avoir manifesté son désaccord avec les méthodes crapuleuses de son supérieur, le sergent Marais qui semblait l'avoir blessé par balle…

Le doute est levé. François Montagne est gravement atteint, inconscient (au propre, cette fois) et ne devra la vie qu'à un sage, pratiquant la pêche avec ses cormorans. le vieil homme le ramène, quand il semble rétabli, dans la concession française, où, après avoir fait la connaissance d'une entêtée journaliste, mademoiselle Valentine Préau, envoyée spéciale du journal « le Siècle », il rencontre ses « chers » vieux camarades, bien décidés à lui faire la peau…

Critique :

Dans ce deuxième tome, les auteurs nous réservent deux flash-backs qui nous éclairent sur le passé de François Montagne et sur celui de Jia-Li, la veuve du défunt comte de Malnay. Justement, à propos de cette dame, de quel côté son coeur balance-t-il ? Est-elle dans le camp des Français ? Ou plutôt dans celui des Chinois ?

Les auteurs nous font découvrir l'inconscience de l'Empereur de Chine qui, plus préoccupé par ses plaisirs que par la gestion de l'Empire, ne mesure pas la puissance des deux armées occidentales qui s'apprêtent à lui tailler des croupières.

François Montagne se rend compte que les Occidentaux ne sont pas là pour une juste cause, mais bien pour assouvir leurs soifs de richesses, leurs rêves de gloriole et leurs besoins d'aventure… Mais les Chinois ne sont pas davantage « présentables » ! La Chine est en pleine guerre civile…

Xavier Besse, au dessin et à la couleur, sert de façon magistrale le scénario des compères Alcante et Bollée. J'ai lu des critiques grinçantes de certains lecteurs déçus par, notamment, les flash-backs qui ralentissent, voire cassent, le rythme de l'histoire. Faut choisir : veut-on donner de l'épaisseur aux principaux personnages ou foncer directement vers la grande aventure ? le choix des auteurs n'est pas pour me déplaire, d'autant qu'avec les dessins et la technique mixte (encre sur papier, encres de couleur acryliques) de Xavier Besse, les planches se savourent comme autant de tableaux de maître.
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